Nous analysons les états financiers et les cours des actions des sociétés cotées en bourse constituées au Canada qui déclarent leurs émissions de gaz à effet de serre. Nous constatons que ces entreprises ont surtout recours au financement par actions. Nous observons aussi que les investisseurs en actions tiennent de plus en plus compte des émissions des entreprises dans leurs décisions de placement, mais que cette information semble avoir peu d’incidence. Cela laisse entendre que les actifs exposés aux changements climatiques risquent de faire l’objet d’une réévaluation subite.
Les catastrophes naturelles sont plus fréquentes que par le passé, ce qui peut plonger les ménages en situation de détresse financière. Nous étudions l’interrelation entre les vulnérabilités financières des ménages et les phénomènes météorologiques violents.
La COVID-19 a apporté son lot de défis, mais les mesures énergiques des autorités canadiennes ont aidé les entreprises à gérer leurs problèmes de liquidité et contribué à maintenir le nombre de dossiers d’insolvabilité déposés à un bas niveau. Les conséquences de la pandémie ont toutefois été inégales, et la santé financière de certaines entreprises pourrait encore se détériorer au cours de la prochaine année.