Les auteurs étudient l'interdépendance des politiques budgétaire et monétaire au moyen d'un modèle d'équilibre général dynamique et stochastique à prix rigides et taux d'inflation tendanciel non nul. Les politiques en question sont caractérisées par une règle selon laquelle une fraction k de la dette publique doit être garantie par la valeur actualisée des excédents primaires présents et futurs, et la fraction restante par les revenus de seigneuriage.
Les auteurs élaborent et estiment un modèle dynamique d'équilibre général où est représentée avec réalisme la relation qui lie, par le biais des intrants et des extrants, les entreprises intervenant aux diverses étapes du processus de production. Les chocs technologiques subis diffèrent selon que l'entreprise se charge de l'étape intermédiaire ou de l'étape finale de la production, tout comme la probabilité qu'elle révise ses prix à chaque période (dans un cadre à la Calvo).
Les auteurs étudient l'incidence macroéconomique d'un taux d'inflation tendanciel non nul à l'aide d'un modèle d'équilibre général stochastique et dynamique simple où les prix sont rigides.
Les auteurs analysent les implications pour le bien-être de règles simples de politique monétaire, en estimant un modèle de petite économie ouverte pour le Canada qui compte deux secteurs (biens échangeables et non échangeables) et où les prix et les salaires sont rigides.
D'après plusieurs études empiriques, l'incidence de l'évolution du taux de change sur les prix a diminué ces dernières années dans les pays industrialisés.
Document de travail du personnel 2004-41Nooman Rebei
L'auteur se penche sur les conséquences macroéconomiques de modifications discrétionnaires apportées aux instruments de la politique budgétaire dans le contexte canadien.
Les auteurs se servent d'un modèle dynamique d'équilibre général décrivant une petite économie ouverte pour calculer les coefficients de la règle de Taylor qui maximisent le bien-être.
Des travaux empiriques récents portent à croire que les dépenses publiques ont un effet d'entraînement sur la consommation privée. Ce résultat contredit la théorie macroéconomique, selon laquelle l'effet de richesse négatif engendré par une hausse des dépenses publiques devrait faire baisser la consommation.
Les auteurs analysent l'incidence des mouvements du taux de change sur les prix dans le cadre d'un modèle structurel de petite économie ouverte qui intègre trois types de rigidité nominale (des salaires, des prix des biens produits au pays et des prix des importations) ainsi que huit chocs structurels. Estimé à l'aide de données trimestrielles se rapportant au Canada et aux États-Unis, le modèle fait ressortir une relation dynamique remarquablement semblable entre le taux de change nominal et les prix intérieurs dans leur profil de réaction aux divers chocs : le premier surréagit systématiquement à court terme et les seconds s'ajustent lentement aux fluctuations du taux de change nominal.
Les auteurs étudient l'incidence macroéconomique d'un essor des dépenses militaires à l'aide d'un modèle de la nouvelle synthèse néoclassique qui allie des rigidités nominales à une situation de concurrence monopolistique sur les marchés des biens et du travail. Ils constatent que les prévisions de ce modèle concernant le sens, le moment et l'ampleur de la réaction du nombre d'heures travaillées, du salaire réel disponible et de la production à une poussée des dépenses militaires sont conformes à la réalité.