Nous examinons la relation entre le rendement des entreprises et les contraintes de crédit touchant l’entrée sur les marchés d’exportation. À partir de données administratives sur les entreprises canadiennes, nos conclusions montrent que les nouveaux exportateurs : a) accroissent leur productivité, b) augmentent leur ratio de levier et c) haussent leurs investissements. Nous estimons que 48 % des fabricants canadiens éprouvent des contraintes de crédit actives lorsqu’ils décident de s’engager dans les marchés d’exportation.
De nombreux travaux empiriques ont été consacrés aux différences entre les structures de financement des entreprises, mais, faute de données suffisantes, le financement des sociétés privées (c’est-à-dire non cotées en bourse) a été peu étudié.