Documents d'analyse du personnel
Documents de travail du personnel
The New Basel Capital Accord and the Cyclical Behaviour of Bank Capital
Les auteurs procèdent à une simulation contrefactuelle de l'incidence des règles proposées par le Nouvel accord de Bâle sur les fonds propres (Bâle II), et notamment des modifications que le Comité de Bâle a soumises en octobre 2003 pour le traitement des pertes anticipées et inattendues.Rapports techniques
Responses of Various Econometric Models to Selected Policy Shocks
En juillet 1982 s'est tenue à Ottawa, sous les auspices de la Banque du Canada et du ministère des Finances, une conférence visant à comparer les réactions de neuf grands modèles de l'économie canadienne à un ensemble de chocs préalablement spécifiés. Les participants y ont présenté les résultats des simulations qu'ils avaient effectuées, puis ils […]Publications de la Banque
Articles de la Revue de la Banque du Canada
21 juin 2006
Sous le signe de la crédibilité et de la souplesse : l'évolution des régimes de cibles d'inflation de 1990 à 2006
L'auteur fait d'abord un survol des régimes de cibles d'inflation adoptés dans un large ensemble de pays, puis il se penche sur les modifications apportées à leur conception au long de leurs quinze années d'existence. Il traite aussi du rôle des objectifs et des fourchettes chiffrés, de l'horizon visé pour la politique monétaire, des dispositifs institutionnels ainsi que des stratégies de communication, notamment de la publication de prévisions. Le degré de souplesse des régimes est un thème récurrent. Paulin conclut que les changements apportés à ceux-ci ont été relativement modestes, mais que, conjugués à la crédibilité accrue que les banques centrales se sont acquise en atteignant leurs cibles de maîtrise de l'inflation, ils ont permis une réaction de plus en plus modulée aux chocs économiques.
16 août 2000
La transformation du visage des banques centrales durant les années 1990
Au cours des années 1990, les banques centrales des pays industrialisés ont considérablement modifié leur mode de fonctionnement. Mettant les fruits de leur expérience en commun, elles se sont notamment efforcées de définir un ensemble de pratiques exemplaires dans le but d'améliorer et d'adapter le cadre de mise en oeuvre de la politique monétaire. La clarification des objectifs Un objectif clair est un important point de départ dans l'élaboration de tout cadre de politique. Le consensus grandissant autour de l'idée que la stabilité des prix est l'objectif approprié de la politique monétaire a sans doute été l'un des faits les plus marquants des dix dernières années. Partout dans le monde, on estime aujourd'hui que la stabilité des prix est la principale contribution que la politique monétaire peut faire pour favoriser une croissance durable et un relèvement optimal du niveau de l'emploi. Pour atteindre leur but, les banques centrales doivent aussi compter sur une stratégie claire. On notera tout particulièrement qu'elles ont été de plus en plus nombreuses durant la dernière décennie à assigner un objectif quantifiable à la politique monétaire en se dotant de cibles d'inflation. Des cibles d'inflation clairement définies aident les autorités à focaliser leurs efforts sur la variable directement associée à la stabilité des prix. En 1991, la Banque du Canada a été l'une des premières à adopter une série de cibles d'inflation à un horizon temporel spécifié. Responsabilité Nombre de banques centrales jouissent maintenant d'une indépendance accrue. Cette plus grande indépendance, alliée au désir du public d'obtenir une information plus abondante de la part de ses principales institutions, a entraîné un relèvement des normes relatives à la responsabilité des organismes publics. Par ailleurs, des cibles explicites fournissent une mesure claire en fonction de laquelle peut être évalué le rendement des autorités monétaires. Le renforcement de la responsabilité a aussi une incidence sur la transparence globale des autorités monétaires. En somme, les banques centrales sont devenues des institutions beaucoup plus ouvertes, qui accordent une importance accrue à leurs activités de communication. Pour plusieurs, par exemple, la publication de rapports détaillés sur l'inflation est devenue un outil clé de communication. Beaucoup des changements mis en oeuvre par les banques centrales ont pour objectif d'accroître la crédibilité de la politique monétaire et de permettre à ces dernières d'atteindre plus facilement leurs objectifs. S'il est difficile d'évaluer avec précision la part jouée par l'évolution du cadre de la politique, il est encourageant de noter que l'inflation et les anticipations d'inflation se situaient à un bas niveau à la fin des années 1990, ce qui procure une solide assise pour la poursuite des politiques monétaires dans l'avenir.
7 mai 1995
Le phénomène de la désinflation dans le monde industrialisé au cours des années 90
Le Canada n'est pas le seul pays ayant réalisé des progrès substantiels dans la voie de la stabilité des prix. Le taux moyen d'inflation dans les pays industrialisés a fortement diminué durant la première moitié des années 90, qui représentait la troisième période de désinflation généralisée observée au cours des vingt dernières années. À la fin de 1994, les taux d'inflation de nombreux pays avaient reculé à des niveaux qu'on n'avait pas vus depuis le début des années 60 et oscillaient généralement entre 1 et 3 %. En dépit du recul de l'inflation aux mêmes bas niveaux, on a constaté des différences intéressantes d'un pays à l'autre. Par exemple, le taux d'inflation a baissé beaucoup plus rapidement en moyenne dans les pays non européens. Dans un grand nombre de pays, le rythme de désinflation s'est nettement ralenti après 1992, en dépit de l'atonie persistante de la demande. Les pays où la monnaie nationale a fortement baissé au cours de la première moitié des années 90 n'ont pas connu un taux d'inflation moyen plus élevé qu'ailleurs. L'auteur de l'article signale différents facteurs qui agissent sur l'inflation dans les pays industrialisés. Parmi ceux-ci, on trouve des facteurs spéciaux comme les modifications apportées aux impôts indirects, ainsi que des déterminants plus fondamentaux de l'inflation comme le niveau des capacités inutilisées dans l'économie. L'importance de ces facteurs et, peut-être, la façon dont l'inflation y a réagi ont varié d'un pays à l'autre. Un dénominateur commun est, toutefois, la résolution de plus en plus ferme des autorités monétaires des différents pays industrialisés de réaliser et de maintenir la stabilité des prix.Articles de la Revue du système financier
12 juin 2014