Les auteurs étudient l'incidence macroéconomique d'un essor des dépenses militaires à l'aide d'un modèle de la nouvelle synthèse néoclassique qui allie des rigidités nominales à une situation de concurrence monopolistique sur les marchés des biens et du travail. Ils constatent que les prévisions de ce modèle concernant le sens, le moment et l'ampleur de la réaction du nombre d'heures travaillées, du salaire réel disponible et de la production à une poussée des dépenses militaires sont conformes à la réalité.