L'étude porte sur les effets de la poursuite de la mondialisation et du progrès technique sur l'avenir des centres d'échange d'actifs financiers et des marchés financiers nationaux, particulièrement pour des économies de petite taille comme le Canada. En raison des liens grandissants entre les marchés d'actions, les auteurs prévoient que les actifs hautement liquides se négocieront sur un marché mondial unique, dont l'accès se fera à partir de centres d'échange d'actifs financiers nationaux.
En avril 1998, la Banque du Canada a mené sa plus récente enquête triennale sur l'activité des marchés canadiens des changes et des produits dérivés. Celle-ci s'inscrivait dans le cadre d'une initiative internationale à laquelle ont participé 43 pays, qui ont mené des enquêtes similaires.
Le marché des changes au Canada est le onzième en importance au monde, et le dollar canadien occupe le septième rang des monnaies les plus utilisées.
Depuis l'enquête précédente, effectuée en 1995, le volume quotidien moyen des opérations de change traditionnelles a augmenté de 23 % (pour s'établir à 37 milliards de dollars É.-U.). Bien que cette hausse soit considérable, on observe que le taux d'accroissement a diminué de façon constante depuis la première enquête menée en 1983. Le volume quotidien moyen des opérations relatives aux contrats de taux d'intérêt dans la même monnaie s'est chiffré en avril 1998 à 6,4 milliards de dollars É.-U., ce qui constitue une hausse de 48 % par rapport à l'enquête précédente.