Michael est économiste-expert au département des Marchés financiers. Il a travaillé de près à la mise en œuvre de la réforme des marchés des dérivés de gré à gré au Canada. Parmi ses autres domaines de recherche, notons les délais de latence dans l’exécution des ordres sur titres de capitaux propres et la structure du capital.
La pandémie de COVID-19 a exercé des tensions sans précédent sur le système financier mondial. Nous décrivons la manière dont la Banque du Canada a réagi à la détérioration rapide de la liquidité des principaux marchés canadiens des titres à revenu fixe.
La bourse canadienne Alpha TSX a instauré en 2015, dans le cadre de l’adoption d’un nouveau modèle, un délai de traitement (« ralentisseur ») des ordres négociables et un barème de droits inversé. Rien n’indique que ce nouveau modèle a eu une incidence sur les mesures des coûts de transaction à l’échelle du marché ou qu’il a contribué notablement à segmenter les flux d’ordres de détail en les détournant d’autres plateformes de négociation canadiennes qui appliquent un modèle de tarification teneur-preneur.
Certains auteurs comme Lemmon, Roberts et Zender (2008) démontrent la stabilité à long terme de la structure financière des sociétés et se demandent s’il est nécessaire de formuler de nouvelles théories sur la structure du capital pour expliquer un tel phénomène.
Dans La réforme des marchés des dérivés de gré à gré au Canada : vers des marchés plus résilients, Michael Mueller et André Usche montrent que la mise en œuvre des réformes des marchés des dérivés au Canada progresse bien et qu’elle a atténué les vulnérabilités. Toutefois, les changements qu’elle entraîne dans la structure des marchés ont des effets positifs et négatifs, qui doivent faire l’objet d’un suivi attentif de la part des autorités.