Louis Morel
Conseiller principal en politiques
- Maîtrise (économie), Université Queen's (2004)
- Baccalauréat ès science (économie), Université de Montréal (2003)
Biographie
Louis Morel occupe un poste de conseiller principal en politiques au département de la stabilité financière de la Banque du Canada. À ce titre, il supervise la production de la Revue du système financier de la Banque. Auparavant, il a occupé divers postes aux responsabilités croissantes aux départements de l’analyse de l’économie canadienne et internationale de la Banque. Au cours des années 2019 et 2020, il a été en détachement au ministère fédéral de l’emploi et du développement social où il était le directeur général de la direction de la politique économique. Louis possède une maitrise en économie de l’université Queen’s.
Notes analytiques du personnel
The Global Benefits of Low Oil Prices: More Than Meets the Eye
Entre le milieu de 2014 et le début de 2016, les prix du pétrole ont chuté de 65 % environ. La présente note analytique décrit les canaux par lesquels cette chute des prix du pétrole est susceptible de se répercuter sur l’économie mondiale. L’un d’eux, un canal important et immédiat, est la hausse des dépenses, en particulier dans les pays importateurs nets de pétrole.Documents d'analyse du personnel
A Comprehensive Evaluation of Measures of Core Inflation for Canada
Dans cette étude, les auteurs évaluent l’utilité de diverses mesures de l’inflation fondamentale pour la conduite de la politique monétaire. À la lumière de toute une série de critères d’évaluation, ils constatent que les mesures traditionnelles à exclusion de composantes font plutôt pâle figure, ce qui s’explique en partie par leur incapacité à faire abstraction des chocs temporaires inattendus.Sluggish Exports in Advanced Economies: How Much Is Due to Demand?
Depuis 2011, la croissance des exportations des économies avancées a été relativement faible, nettement inférieure à celle observée avant la crise financière mondiale.Forecasting Short-Term Real GDP Growth in the Euro Area and Japan Using Unrestricted MIDAS Regressions
Dans cette étude, les auteurs présentent l’outil qu’ils ont mis au point afin d’améliorer les prévisions de la croissance du PIB réel à court terme pour la zone euro et le Japon. Ce nouvel outil, qui s’appuie sur un modèle de régression fondé sur un échantillonnage de données de fréquence mixte sans contrainte (U-MIDAS), permet d’évaluer l’utilité d’une vaste gamme d’indicateurs pour prévoir la croissance du PIB réel à court terme.A Foreign Activity Measure for Predicting Canadian Exports
L’auteur construit une mesure de l’activité économique étrangère qui traduit la composition de la demande d’exportations canadiennes. Cette mesure présente certaines caractéristiques intéressantes.The Direct Effect of China on Canadian Consumer Prices: An Empirical Assessment
L'auteur examine l'effet direct qu'ont les biens importés de la Chine sur les prix à la consommation au Canada. En moyenne, au cours de la période 2001-2006, on estime que les importations de biens de consommation chinois ont eu pour effet direct de réduire le taux d'inflation d'environ 0,1 point de pourcentage par année. Deux […]Documents de travail du personnel
The Common Component of CPI: An Alternative Measure of Underlying Inflation for Canada
Les auteurs proposent une mesure de l’inflation sous-jacente au Canada qu’ils obtiennent en estimant, à partir de données mensuelles, un modèle factoriel des variations des composantes individuelles de l’indice des prix à la consommation (IPC).Quantity, Quality, and Relevance: Central Bank Research, 1990–2003
Les auteurs examinent les travaux publiés par 34 banques centrales de 1990 à 2003 et se servent de variables d'approximation pour mesurer la productivité de ces institutions durant la période considérée.Publications de la Banque
Articles de la Revue de la Banque du Canada
Comment expliquer l’atonie de l’investissement des entreprises à l’échelle mondiale? Éléments de réponse tirés des économies avancées
Plusieurs facteurs qui influencent les investissements des entreprises peuvent offrir une explication à l’atonie de l’investissement observée dans les économies avancées depuis la crise financière mondiale, et plus particulièrement depuis 2014. La lenteur du rythme de croissance de la demande globale ne peut rendre entièrement compte de la faiblesse récente des dépenses d’investissement, qui apparaît essentiellement liée à l’effondrement des prix internationaux des matières premières et à la montée de l’incertitude économique. À terme, le taux de progression des investissements des entreprises demeurera vraisemblablement inférieur à ce qu’il était avant la crise, pour une bonne part à cause de facteurs structurels comme le vieillissement démographique.Le ralentissement du commerce mondial
Les échanges mondiaux ont affiché une faible croissance durant la période qui a suivi la crise financière de 2007-2009, une évolution qui est importante pour le Canada étant donné le degré élevé d’ouverture au commerce de l’économie canadienne. Dans cet article, les auteurs examinent certains facteurs à l’origine du ralentissement des échanges mondiaux. Ils constatent que la faiblesse de la demande mondiale et l’évolution de sa composition, une montée du protectionnisme et une baisse des incitations à l’expansion du commerce ont toutes joué un rôle. Certains de ces facteurs n’auront vraisemblablement qu’un effet temporaire, mais d’autres pourraient persister plus longtemps.Publications dans des revues
Revues par un comité de lecture
« Relation entre le taux de change et les exportations nettes: test de la condition Marshall-Lerner pour le Canada » (avec Benoit Perron), L'Actualité Économique, vol. 79, n° 4, p. 481-502, décembre 2003.