Dinah Maclean a été nommée directrice générale, du département des Services généraux (SEG) en février 2014. À ce titre, elle est responsable des fonctions Bureau des données et des statistiques (BDS), Services relatifs au savoir et à l’information (SRSI), et Services de sécurité et des installations (SSI), y compris des plans de continuité des opérations. Dans le cadre de ses fonctions, elle met à profit la vaste expérience qu’elle a acquise à d’autres postes au sein des départements d’analyse économique, du BDS et des SEG.
Au cours d’une carrière de plus de vingt ans au sein des fonctions Politique monétaire et Système financier de la Banque, Mme Maclean a occupé des postes aux responsabilités croissantes, notamment ceux de directrice générale déléguée de l’ancien département des Études monétaires et financières et de directrice du BDS. Avant d’être nommée à son poste actuel, elle était directrice générale déléguée des SEG.
Originaire d’Ottawa en Ontario, elle détient un baccalauréat et une maîtrise en économie de l’Université de Canterbury, à Christchurch, en Nouvelle-Zélande.
Les règles de Taylor suscitent un regain d'intérêt depuis quelques années. D'après la littérature empirique, ces règles seraient optimales dans un certain nombre de modèles et assez peu sensibles aux changements de spécification.
Document de travail du personnel 1997-6Dinah Maclean
La part de la production totale revenant au secteur des services s'est accrue rapidement, mais la croissance de la productivité globale s'est généralement essoufflée dans ce secteur par rapport à celui des biens. L'auteure examine un certain nombre d'éléments d'explication de ce ralentissement de la productivité.
En théorie, les prix des maisons accusent des écarts plus importants d'une région à l'autre que ceux des biens et services dont l'échange se fait plus facilement. Cela explique en partie que le taux d'inflation diffère selon les régions. Dans le présent rapport, l'auteur examine un ensemble de facteurs susceptibles de causer de plus grands […]
La Banque du Canada constitue pour le système financier du pays la source ultime de liquidités en monnaie nationale. Elle a donc la capacité unique de générer des créances en dollars canadiens sur la banque centrale et le pouvoir de consentir des prêts ou des avances garantis à des banques commerciales et à d'autres membres de l'Association canadienne des paiements. Dans le cadre du mécanisme permanent d'octroi de liquidités, la Banque accorde régulièrement des crédits à un jour aux institutions qui participent directement au système de transfert des paiements de grande valeur; elle peut également fournir une aide d'urgence aux institutions de dépôt solvables qui ont besoin de crédits plus importants pour une période prolongée. Les auteurs examinent la politique qui régit la fonction de prêteur de dernier ressort de la Banque, de même que les principaux enjeux liés au mécanisme permanent d'octroi de liquidités et à l'aide d'urgence qui est offerte, les modalités dont sont assortis ces deux types de prêts et leurs critères d'admissibilité. L'article traite aussi des prêts d'urgence en monnaies étrangères, de la relation entre le mécanisme permanent d'octroi de liquidités et l'aide d'urgence, du risque systémique et de l'intervention de la Banque du Canada ainsi que du genre de situation où des liquidités pourraient être consenties aux principaux systèmes de compensation et de règlement.
Ces dernières années, la Banque du Canada a mis davantage l'accent sur l'analyse des variables monétaires et l'élaboration de modèles dans lesquels la monnaie est considérée comme une partie intégrante du mécanisme de transmission. Dans cet article, Dinah Maclean explique de quelles façons la Banque utilise les agrégats monétaires dans l'analyse de la politique monétaire et donne un aperçu des principaux outils et modèles dont se sert l'institution.
Le modèle monétaire auquel la Banque a le plus recours actuellement est le modèle vectoriel à correction d'erreurs basé sur M1. Dans ce modèle, les écarts entre l'offre de monnaie et la demande de monnaie à long terme influent sur l'inflation. L'auteure décrit brièvement le paradigme assignant un rôle actif à la monnaie, qui sous-tend ce modèle, et explique les équations clés qui composent ce dernier.
Elle esquisse également d'autres modèles empiriques plus simples, notamment des modèles indicateurs à équation unique pour la production basés sur des agrégats monétaires étroits, un modèle neuronal et un modèle fondé sur l'agrégat au sens large M2++. Une annexe fournit des renseignements techniques détaillés sur les équations des différents modèles et les valeurs des coefficients estimés.
Pendant plus de trois décennies, le taux de croissance de la productivité dans le secteur des services commerciaux a continuellement été inférieur à celui du secteur des biens. Dans le même temps, le secteur des services a fortement augmenté sa contribution à l'augmentation de la production et de l'emploi. D'après certains observateurs, cette tendance amènera un ralentissement de la croissance de la productivité à l'échelle de l'économie.
Dans cet article, l'auteure passe en revue l'évolution récente de la productivité dans le secteur des services ainsi que les principaux facteurs qui l'influencent. L'auteure conclut en affirmant que les services contribueront probablement à la croissance future de la productivité. La situation a été très contrastée dans ce secteur. La productivité est en baisse dans certaines branches, mais elle est stimulée dans d'autres par des facteurs tels que les progrès techniques, la déréglementation et l'intensification de la concurrence. De plus, une grande partie de l'accroissement de la production dans le secteur des services commerciaux est attribuable aux branches où la croissance de la productivité est relativement forte. Par ailleurs, il est possible que les problèmes de mesure de la production dans certaines branches du secteur des services donnent lieu à une sous-estimation de la croissance de la production et de la productivité. Dans la mesure où des services sont utilisés comme intrants intermédiaires dans la production de biens, la sous-estimation de la croissance de la productivité dans le secteur des services entraîne une surestimation proportionnelle de la croissance de la productivité dans le secteur des biens.