Corinne Luu a été nommée conseillère en politiques au département des Analyses de l’économie canadienne (AEC) en novembre 2022. À ce titre, elle participe aux travaux de recherche et d’analyse portant sur le marché du travail au Canada. Elle exerce également un leadership intellectuel à l’appui des analyses et des prévisions de plus haut niveau relativement à l’évolution du marché du travail au pays.
Mme Luu est entrée à la Banque du Canada en 2006 en tant qu’économiste au département des Analyses de l’économie internationale, avant d’intégrer les AEC à titre d’économiste-experte en 2009. De 2014 à 2017, elle a travaillé comme économiste pour l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). À son retour à la Banque en 2017, elle a occupé le poste d’économiste principale au sein de l’Équipe d’analyse de la main-d’œuvre et de l’inflation aux AEC.
Mme Luu est titulaire d’une maîtrise en économie de l’Université de la Colombie-Britannique.
Nous évaluons les implications macroéconomiques complexes de la récente hausse démographique au Canada. Nous constatons que les nouveaux arrivants stimulent fortement la croissance potentielle non inflationniste de l’économie, mais que les déséquilibres déjà présents dans le secteur du logement pourraient être aggravés. L’offre de logements doit être accrue pour compléter les gains économiques à long terme découlant de la croissance de la population.
Nous améliorons les valeurs de référence établies pour évaluer la santé du marché canadien du travail. Nous montrons que le marché du travail reste tendu malgré les récentes fortes hausses de l’offre de main-d’œuvre, y compris parmi les femmes du groupe d’âge le plus actif. Nous évaluons aussi l’assouplissement attendu des conditions sur le marché du travail dans un contexte de croissance démographique élevée.
Nous proposons une fourchette de valeurs de référence pour évaluer la santé du marché du travail aux fins de la conduite de la politique monétaire. L’étude se fonde sur un cadre précédent d’analyse de la diversité et de la segmentation du marché du travail. Nous appliquons ces valeurs de référence au marché du travail canadien et constatons qu’il est plus que rétabli du choc de la COVID-19
Le taux de croissance des salaires reste paradoxalement peu élevé pour une économie affichant une marge de capacités excédentaires faible, voire nulle. Parmi les nombreuses explications possibles, un facteur ressort : la disponibilité d’une main-d’oeuvre additionnelle qui vit d’emplois atypiques (de « petits boulots ») et que les mesures normales de l’emploi et des heures travaillées ne prennent pas entièrement en compte.
La réallocation de la main-d’oeuvre, notamment les transitions entre emplois, est présentée dans la littérature comme un facteur explicatif important de la progression des salaires. À partir des microdonnées de l’Enquête sur la population active, nous calculons des indicateurs de la réallocation de la main-d’oeuvre, et comparons les résultats récents aux moyennes d’avant-crise afin d’en tirer les conséquences pour la croissance des salaires.
Comme la Banque du Canada a commencé à procéder à des relèvements du taux directeur pour réduire la détente monétaire en place, il importera de surveiller la transmission de ces changements de la politique monétaire. Les sous-composantes de la consommation et du logement risquent de réagir différemment à un resserrement de la politique monétaire, tant pour ce qui est des effets globaux que du moment où ces réactions se manifesteront.
La crise financière de 2007-2009 a mis en lumière l'importance du lien entre les facteurs financiers et l'activité économique réelle. Afin d'estimer l'incidence des chocs financiers présents et passés sur l'évolution de la croissance du produit intérieur brut (PIB) américain, les auteurs construisent deux indices mesurant la contribution des conditions financières à la croissance trimestrielle (en chiffres annuels) du PIB.
Après dix ans de croissance remarquable, l’Inde est devenue la quatrième économie du monde. Jusqu’à ce jour, l’influence de ce géant sur les marchés internationaux des matières premières s’est pourtant peu fait sentir. Les auteurs analysent comment les politiques internes et commerciales de l’Inde ont dénaturé et freiné sa demande de matières premières.
L'auteure se demande si des facteurs fondamentaux ou d'autres éléments justifient la faiblesse prolongée du yen. Elle s'attache plus précisément à évaluer le rôle des sorties de capitaux liées aux opérations de portage et aux placements à long terme, sorties qui sont susceptibles de retarder l'ajustement du yen. Pour cerner les mobiles qui sous-tendent depuis […]
Les auteurs évaluent si la combinaison de prévisions du PIB réel issues de différents modèles permet d’améliorer le pouvoir prédictif et examinent quelles méthodes de combinaison donnent les meilleurs résultats. Conformément aux travaux antérieurs, ils concluent que les prévisions combinées sont habituellement plus précises que celles tirées de divers modèles de référence pris individuellement. À l’encontre des données de plusieurs études, ils constatent néanmoins que l’attribution aux modèles de pondérations non uniformes, déterminées en fonction de la qualité des prévisions passées de ceux-ci, a en général pour effet d’accroître le pouvoir prédictif lorsque les prévisions diffèrent sensiblement d’un modèle à l’autre.
« Concurrence dans les industries de réseau et renforcement du marché intérieur au Canada », Documents de travail du Département des Affaires économiques de l'OCDE, no 1322, Éditions OCDE, Paris, http://dx.doi.org/10.1787/5jlswbxcs0mt-fr (2016).
« Pérenniser la croissance en Nouvelle-Zélande », Documents de travail du Département des Affaires économiques de l'OCDE, no 1247, Éditions OCDE, Paris, http://dx.doi.org/10.1787/5jrxqbg8c8np-en (2015).
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