Dans cette étude, nous proposons une nouvelle mesure de la force du cycle financier mondial en estimant un modèle factoriel avec changements de régimes, appliqué aux flux transfrontières d’investissements de portefeuille en actions pour un échantillon de 61 pays. Nous évaluons ensuite la manière dont la force du cycle financier mondial influe sur l’indépendance de la politique monétaire, que nous définissons comme la capacité des banques centrales à modifier leurs taux directeurs pour répondre aux variations exogènes touchant l’inflation.
Nous présentons une nouvelle classe de modèles vectoriels autorégressifs (VAR) à paramètres variables dans le temps dans laquelle les innovations structurelles désignées explicitement peuvent influer – simultanément et en décalage – sur la dynamique de la constante et des coefficients autorégressifs.
Nous introduisons une nouvelle méthode d’estimation des modèles factoriels de large dimension avec changements de régimes en élargissant le filtre de régression linéaire à trois passages afin d’intégrer des paramètres qui peuvent varier en fonction de processus de Markov.
Les auteurs présentent de nouvelles méthodes de pondération pour la combinaison de prévisions de variables discrètes issues de différents modèles de Markov à changement de régime. Plus particulièrement, ils étendent deux classes existantes de méthodes de combinaison – combinaison de prévisions établies au moyen de modèles bayésiens (statiques) et combinaison dynamique de prévisions – de manière à correspondre explicitement à l’objectif assigné à l’exercice de prévision d’une variable discrète.
Les auteurs analysent les liens entre les cycles d’activité qui permettent aux chocs survenus au sein d’un cycle sectoriel d’atteindre d’autres secteurs et d’enclencher (parfois) des cycles pour l’ensemble de l’économie. La transmission des cycles sectoriels est exprimée dans un modèle de Markov multivarié avec changement de régime, estimé au moyen de l’échantillonnage de Gibbs.
Dans cette étude, les auteurs proposent un modèle qui permet d’évaluer de façon précoce la croissance actuelle du PIB nominal des États-Unis, laquelle est considérée comme une possible nouvelle cible de politique monétaire. Les prévisions concernant la période en cours sont établies à partir des mêmes informations dont disposent les décideurs à ce moment précis.
Dans cette étude, l’auteur propose un modèle markovien à changement de régime pour repérer de façon endogène : 1) les régimes dont les économies entrent simultanément en récession ou dans une phase d’expansion et 2) les régimes dont les économies ne sont pas synchronisées et suivent pour l’essentiel des cycles indépendants.