Nous nous appuyons sur les travaux récents de la littérature sur le commerce international pour construire un modèle quantitatif semblable au modèle ricardien de Caliendo et Parro (2015). Ainsi, nous pouvons isoler et estimer les effets économiques à long terme des modifications apportées aux droits de douane.
Nous nous appuyons sur les travaux récents de la littérature consacrée au commerce international pour isoler et quantifier les effets économiques à long terme des modifications des droits de douane sur les États-Unis et l’économie mondiale.
Les importations de biens d’équipement jouent aujourd’hui un rôle de plus en plus important dans la croissance de l’économie américaine. Pour comprendre ce phénomène, nous construisons un modèle de croissance néoclassique qui intègre les échanges internationaux de biens d’équipement et postule que les agents composent avec une orientation exogène des mesures de la productivité totale des facteurs et de la productivité induite par l’investissement.
Selon la dichotomie classique, les biens non échangeables du panier de l’indice des prix à la consommation (IPC) expliquent intégralement la variance au sein des séries chronologiques du taux de change réel agrégé, car les biens échangeables suivent la loi du prix unique. Engel (1999) soutient à l’inverse que ce sont les biens échangeables qui expliquent toute la variance.
Dans cet article, nous avançons que les différences de structures de coûts entre les secteurs jouent un rôle essentiel dans les décisions des entreprises de rajuster leurs prix. Nous recourons à un modèle à coûts d’étiquetage dans lequel les détaillants servent d’intermédiaires commerciaux entre les producteurs et les consommateurs.