La croissance de la production potentielle mondiale devrait augmenter pour atteindre 3 % en 2022 : nos estimations pour toutes les régions ont été revues à la hausse par rapport à notre évaluation précédente, publiée en octobre 2020. Quant à la fourchette des estimations du taux neutre aux États-Unis, elle est restée inchangée depuis l’évaluation de l’automne 2020.
Comme au niveau national, les sources de données disponibles sur les salaires horaires dans les provinces canadiennes envoient parfois des signaux contradictoires quant à leur croissance. La présente note comporte donc deux objectifs : d’abord, nous concevons une mesure commune des salaires provinciaux (salaires-comm), qui rend mieux compte des pressions sous-jacentes exercées sur les salaires et qui reflète la tendance pour l’ensemble des sources de données.
Les sources de données disponibles sur les salaires horaires au Canada envoient parfois des signaux contradictoires quant à la croissance de ceux-ci. La présente note comporte donc deux objectifs : d’abord, nous concevons une mesure commune des salaires (salaires-comm), qui rend mieux compte des pressions sous-jacentes exercées sur les salaires et qui reflète la tendance pour l’ensemble des sources de données. Ensuite, nous réexaminons la relation entre la croissance des salaires et les déterminants macroéconomiques (marge de ressources inutilisées sur le marché du travail et productivité du travail).
Dans cette note, nous nous interrogeons sur les raisons de la croissance relativement modérée des salaires au Canada depuis la baisse des prix des produits de base, en 2014, et cherchons à établir si des facteurs conjoncturels (telle une marge de ressources inutilisées sur le marché du travail) ou structurels (redistribution des ressources et évolution démographique, par exemple) sont en cause.
Dans cette note, nous faisons une brève comparaison de l’évolution récente des marchés du travail au Canada et aux États-Unis. Notre analyse indique qu’il reste encore des ressources inutilisées sur le marché du travail canadien, alors que le marché du travail américain est proche du plein emploi.