Nicholas Labelle St-Pierre est un économiste-expert dans la Section des prévisions au département des Analyses de l’économie canadienne. Ses champs d’intérêt sont notamment la macroéconomie, la politique monétaire et les systèmes de paiement, de compensation et de règlement. Nicholas est titulaire d’un MSc et d’un BSc en économique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et a réussi l’examen de Niveau 3 du CFA.
En nous appuyant sur l’analyse structurelle résiduelle de Barnett et Charbonneau (2015), nous décomposons les parts de marché du Canada dans les importations américaines, européennes et chinoises de biens non énergétiques en trois parties : la compétitivité, l’évolution des préférences et un terme d’interaction. Nous constatons que, malgré la dépréciation du dollar, le Canada a continué de perdre des parts de marché de 2014 à 2017 (environ 0,4 point de pourcentage par année sur quatre ans).
Les prévisions de la Banque du Canada concernant la croissance du PIB mondial, tout comme celles d’autres institutions, ont présenté des erreurs négatives persistantes ces cinq dernières années. Cette situation tranche avec la période d’avant-crise, durant laquelle les erreurs de prévision étaient systématiquement positives, la croissance du PIB mondial étant alors plus élevée qu’escompté.
Dans cette étude, les auteurs proposent un modèle pragmatique pour atténuer la procyclicité des marges initiales prescrites par les contreparties centrales, même en périodes de tensions excessives. Le modèle permet aux contreparties centrales de limiter la vitesse d’augmentation des marges résultant de brusques poussées de la volatilité du marché.
Lorsqu’un adhérent au Système automatisé de compensation et de règlement (SACR) est dans l’incapacité de régler son obligation finale, il se trouve en situation de défaillance.
Le phénomène d’atteinte de la valeur plancher des taux d’intérêt nominaux observée dans de nombreux pays ces dernières années a renouvelé l’intérêt porté aux avantages des cibles d’inflation supérieures à 2 %. Nous cherchons à savoir dans quelle mesure l’économie canadienne gagnerait en stabilité macroéconomique si la cible d’inflation était portée à 3 ou à 4 %.