Des études récentes proposent que l’on introduise des rigidités des salaires réels dans les modèles fondés sur la nouvelle courbe de Phillips keynésienne pour générer une persistance intrinsèque dans la dynamique de l’inflation. En prenant pour illustration deux modèles structurels récents, les auteurs évaluent empiriquement l’importance de la rigidité des salaires réels ainsi que la mesure dans laquelle ces modèles fournissent de l’information utile sur la rigidité des prix.
Les modèles macroéconomiques à équations multiples, comme les modèles d'équilibre général dynamiques et stochastiques, tendent à donner lieu à des problèmes d'identification qui compromettent l'usage de techniques asymptotiques standard et la fiabilité de l'inférence statistique.
À l'aide de méthodes d'inférence robustes sur le plan de l'identification, les auteurs estiment et évaluent, pour le Canada et les États-Unis, plusieurs classes d'équations d'inflation fondées sur des modèles structurels généralisés comportant un mécanisme de révision des prix à la Calvo. Ces modèles autorisent des frictions diverses et définissent le type d'indexation des prix adopté par les entreprises selon différentes hypothèses.
Les fluctuations des prix des matières premières préoccupent tant les responsables des politiques publiques que les entreprises; il importe donc de disposer de prévisions de bonne qualité à leur sujet.
Les auteures analysent empiriquement les implications de la présence de ruptures structurelles dans la matrice de variance-covariance de l'inflation et des prix à l'importation en ce qui concerne la transmission des variations du taux de change aux prix.
Pour éprouver la validité empirique d'une équation fondée sur la nouvelle courbe de Phillips keynésienne, les auteurs adoptent des méthodes d'inférence qui permettent de surmonter le problème de l'identification.
Les auteures font appel aux nouvelles méthodes d'inférence simples adaptées aux échantillons finis pour tester la validité empirique de la nouvelle courbe de Phillips keynésienne.
Les auteurs testent la signification statistique de la famille d'équations économétriques que Pindyck (1999) met en avant pour modéliser le comportement des prix réels de l'énergie en longue période.
Postulant deux formulations différentes de la courbe de Phillips au Canada (l'une purement rétrospective et l'autre reposant sur des composantes rétrospective et prospective), les auteures cherchent à déceler la présence de ruptures structurelles dans les paramètres de l'équation. Dans les deux cas, elles tiennent comptent des possibilités que : i) celles-ci soient de type discret ou continu; ii) les échantillons disponibles soient trop petits pour justifier l'utilisation de tests de rupture structurelle valables asymptotiquement.
Selon la théorie voulant que les prix soient adaptés au marché (pricing-to-market theory), les entreprises monopolistiques ajusteraient les marges de profits applicables à leurs différents marchés d'exportation en réaction aux chocs de taux de change. Ces ajustements auraient ainsi pour effet de limiter les variations du prix des exportations.