Pour les ménages endettés, la situation créée par la COVID-19 engendre des défis. Nous les évaluons en dressant des parallèles entre les pandémies et les catastrophes naturelles. En tenant compte de la santé financière du secteur des ménages au début de la crise, nous effectuons des simulations à l’aide de modèles afin d’illustrer les effets qu’auront les reports de paiement et la reprise du marché du travail sur les défauts de paiement sur prêts hypothécaires.
Grâce à des microdonnées étoffées, nous mesurons l’extraction de liquidités de l’avoir propre foncier au Canada et suivons son évolution au fil du temps. Nous constatons que cette pratique est en hausse depuis quelques années et semble avoir influé sensiblement sur la dynamique des dépenses des ménages.
Nous utilisons des données détaillées sur le crédit à la consommation afin de connaître les effets des feux de forêt qui ont ravagé Fort McMurray en 2016 – les plus coûteux de l’histoire du Canada – sur les tensions financières subies par les consommateurs. Nous nous concentrons sur les arriérés de paiement de prêts hypothécaires assurés, en raison de leurs grandes répercussions sur les institutions financières ainsi que sur le risque d’activité et les pratiques de gestion afférentes des assureurs.
Les comptes de retraite à impôt différé et l’immobilier sont deux composantes importantes du portefeuille d’actifs des ménages. Dans notre étude, nous élaborons un modèle de cycle de vie qui permet d’examiner l’interaction entre l’utilisation des comptes de retraite à impôt différé et les décisions en matière de logement.