Les mesures qui ont été prises pour soutenir l’économie pendant la pandémie de COVID-19 ont eu des effets inattendus. Nous cernons les répercussions globales de ces mesures au bout de deux ans et les recherches qui doivent être menées.
Nous examinons les risques systémiques dans le secteur bancaire canadien en les décomposant selon trois canaux de contribution : la contagion, les expositions communes et les risques idiosyncrasiques. À l’aide d’un modèle structurel, nous analysons la façon dont les relations interbancaires et les conditions du marché contribuent au risque systémique, ce qui nous permet ainsi d’offrir de nouvelles perspectives sur la stabilité financière.
Notre outil de simulation de crise tient compte du fait que les banques qui subissent des tensions peuvent gérer leur bilan de façon stratégique. Nous utilisons des données canadiennes confidentielles issues de la surveillance pour examiner si les comportements qu’elles adoptent afin de maximiser la valeur pour leurs actionnaires peuvent amplifier un scénario de crise hypothétique.
Mobiliser des liquidités lorsqu’il y a des difficultés de financement exerce des pressions sur le marché financier. Liquider de grandes quantités d’actifs fait baisser leur prix et peut amplifier les chocs de financement. Comment les mesures prises par les banques pour surmonter une crise de financement accroissent-elles le risque de contagion?
Comment les liens d’interdépendance entre les banques de la zone euro contribuent-ils à la vulnérabilité du système bancaire? Nous étudions les interconnexions directes (prêts entre les banques) et indirectes (exposition des banques à des secteurs semblables de l’économie). Ces liens complexes rendent le système bancaire plus vulnérable aux risques de contagion.