Grâce à l’assurance-dépôts, les déposants sont protégés contre les défaillances bancaires et leurs dépôts assurés sont à l’abri des risques. Lorsque le plafond d’assurance-dépôts est relevé, certains des dépôts qui n’étaient pas assurés précédemment le deviennent, ce qui augmente la part des actifs sans risque du portefeuille des ménages. Ces derniers ne peuvent pas simplement annuler cette augmentation, car avant de pouvoir investir dans des dépôts non assurés, ils doivent avoir atteint le plafond des dépôts assurés. L’analyse menée dans ce document de travail est fondée sur ce principe.
Les auteurs font appel à une stratégie d’identification unique qui établit un lien entre des données d’enquête sur les dépenses de consommation des ménages et des données concernant les institutions financières, afin d’estimer l’incidence des difficultés financières des banques sur le crédit à la consommation et les dépenses de consommation.
En octobre 2006, l’agence DBRS a modifié la notation des banques afin de tenir compte du soutien potentiel de l’État. Les modifications apportées ne traduisaient pas des changements de la qualité fondamentale du crédit des institutions concernées.