Marie-Hélène est économiste-experte. Elle s’intéresse principalement à la microéconomie appliquée. Ses recherches dans le domaine des paiements de détail sont consacrées à l’évaluation de l’impact de nouveaux modes de paiement sur l’utilisation de l’argent comptant.
Nous étudions l’accès des Canadiens à l’argent comptant en nous basant sur la répartition géographique des guichets automatiques. La pandémie n’a pas eu d’effets négatifs persistants sur l’accès à l’argent comptant.
L’objectif de cette étude est d’analyser les tendances liées à la détention de bitcoins et d’autres cryptomonnaies pour la période 2016-2020 en utilisant les données d’enquêtes menées par la Banque du Canada.
La pandémie de COVID-19 a entraîné une forte augmentation de la demande d’argent comptant. La valeur des billets en circulation a monté en flèche sur la période de mars à décembre 2020, en particulier durant les premiers mois. Même si les moyens de paiement électronique ont aussi gagné beaucoup de terrain, l’argent comptant demeure un choix privilégié pour les transactions de faible valeur et dans certains groupes démographiques.
À l’aide de données tirées de notre enquête de 2014 sur les coûts des modes de paiement, nous calculons les coûts en ressources des paiements effectués en argent comptant, par carte de débit et par carte de crédit. Pour chacun de ces modes de paiement, nous examinons l’ensemble des coûts assumés par les consommateurs, les détaillants, les institutions et les infrastructures financières, la Monnaie royale canadienne et la Banque du Canada.
Nous présentons un modèle en deux étapes qui rend compte de l’utilisation des téléphones mobiles et des paiements mobiles tout en contrôlant le biais de sélection. Il met en lumière des facteurs non observés qui défavorisent la téléphonie mobile tout en favorisant le paiement mobile. Ainsi, il se pourrait que les personnes qui n’ont pas de téléphone mobile (que ce soit par contrainte ou par choix) aient des besoins non satisfaits en matière de paiements.
Même s’il est plus coûteux pour eux d’accepter les paiements par carte de crédit qu’en argent comptant ou par carte de débit, les commerçants répercutent généralement ces coûts de façon égale sur l’ensemble de leurs clients. Ces coûts, ainsi que les frais bancaires et les récompenses que les consommateurs obtiennent pour avoir utilisé leur carte de paiement, créent un interfinancement des différents modes de paiement. Nos résultats indiquent que, puisque les personnes à revenu élevé ont plus tendance à utiliser les cartes de crédit que celles à faible revenu, cet interfinancement pourrait entraîner des effets redistributifs régressifs.
Les cartes de paiement sans contact font concurrence à l’argent comptant. À partir de données de panel canadiennes couvrant la période de 2010 à 2017, cette étude vise à déterminer si les cartes de crédit sans contact jouent un rôle important dans la baisse des transactions en argent comptant.
Le présent document propose une méthode d’estimation de la distribution conjointe de deux variables ou plus lorsque seules leur distribution marginale et la distribution de leur agrégat sont observées. L’identification non paramétrique se fait par la modélisation de la dépendance au moyen d’une structure de facteurs communs latents.
Les auteurs mettent à profit la dimension panel des données provenant de l’enquête Canadian Financial Monitor (CFM) pour évaluer l’impact de certains nouveaux instruments de paiement au détail sur le règlement en espèces des transactions. Ils estiment un modèle de données de panel semi-paramétrique qui tient compte de l’hétérogénéité non observée et de l’attrition non aléatoire.
Le mode de collecte des données de l’enquête Canadian Financial Monitor (CFM) repose sur l’échantillonnage non probabiliste, qui induit très probablement un biais de sélection. Nous présentons plusieurs méthodes de pondération et analysons les conditions requises pour que le biais de sélection soit éliminé. Nous obtenons des poids de calage pour les enquêtes en ligne de 2018 et 2019.
Le présent rapport technique décrit les méthodes d’échantillonnage, de pondération et d’estimation de la variance qui ont été appliquées à l’enquête de la Banque du Canada sur les modes de paiement menée en 2017. Dans le cadre d’un échantillonnage non probabiliste reposant sur des quotas, nous mettons en oeuvre la méthode itérative du quotient pour obtenir les poids de l’échantillon, en l’appliquant aux poids stratifiés a posteriori et corrigés non-paramétriquement pour la non-réponse.