Robert Fay
Notes analytiques du personnel
The US Labour Market: How Much Slack Remains?
Bien que le taux de chômage aux États-Unis soit proche des estimations du taux de chômage non accélérationniste (TCNA), il subsiste encore une marge de ressources inutilisées dans ce pays, comme en témoigne le niveau élevé de diverses mesures du sous-emploi. En effet, la proportion de travailleurs occupant involontairement un poste à temps partiel et celle des chômeurs de longue durée demeurent importantes à ce stade-ci du cycle économique, ce qui donne à penser que le facteur travail disponible est sous-utilisé.Documents d'analyse du personnel
What Is Behind the Weakness in Global Investment?
La reprise de l’investissement des entreprises privées à l’échelle mondiale reste anémique plus de sept ans après la crise financière. Notre étude contribue au débat actuel sur les causes de cette faiblesse en explorant le rôle des perspectives de croissance et de l’incertitude comme facteurs explicatifs de l’évolution de l’investissement privé non résidentiel dans les grandes économies avancées depuis la crise.Understanding Productivity: A Review of Recent Technical Research
Les auteurs procèdent à une recension du nombre croissant d'études, tant macroéconomiques que microéconomiques, consacrées à la productivité. Bien qu'ils accordent une grande place dans leur recension aux travaux canadiens, les auteurs analysent aussi certaines études réalisées dans d'autres pays, notamment aux États-Unis, où la recherche éclaire par des contributions importantes des aspects précis de […]Publications de la Banque
Articles de la Revue de la Banque du Canada
11 mai 2017
Comment expliquer l’atonie de l’investissement des entreprises à l’échelle mondiale? Éléments de réponse tirés des économies avancées
Plusieurs facteurs qui influencent les investissements des entreprises peuvent offrir une explication à l’atonie de l’investissement observée dans les économies avancées depuis la crise financière mondiale, et plus particulièrement depuis 2014. La lenteur du rythme de croissance de la demande globale ne peut rendre entièrement compte de la faiblesse récente des dépenses d’investissement, qui apparaît essentiellement liée à l’effondrement des prix internationaux des matières premières et à la montée de l’incertitude économique. À terme, le taux de progression des investissements des entreprises demeurera vraisemblablement inférieur à ce qu’il était avant la crise, pour une bonne part à cause de facteurs structurels comme le vieillissement démographique.
16 mai 2016