De nombreuses études ont montré que la prime à l'éducation, soit la différence de salaire entre les diplômés du niveau universitaire et ceux du niveau secondaire, est demeurée constante au Canada au cours des deux dernières décennies. Malgré la stabilité de cette prime à l'échelle globale, les changements technologiques qui favorisent le recours à une main-d'oeuvre qualifiée pourraient avoir d'importantes répercussions sur la structure intersectorielle des salaires.
Les résultats de modèles macroéconométriques donnent à penser que la courbe de Phillips des salaires peut être représentée par une relation négative entre le taux de variation des salaires et le taux de chômage, à condition d'inclure un terme relatif à l'inflation retardée. La plupart des modèles théoriques de détermination des salaires, cependant, produisent une « courbe des salaires » définie par une relation négative entre le niveau des salaires réels et le taux de chômage.
Les auteurs font appel à de simples vecteurs autorégressifs pour étudier les effets de la politique monétaire dans les grands secteurs de l'économie canadienne. Ils examinent les données aux niveaux de la consommation finale et de la production.
Les auteurs ont recours à des données microéconomiques se rapportant aux salaires et à l'emploi pour tenter d'établir si les salaires nominaux sont rigides à la baisse et si cette rigidité se traduit par une réduction de l'emploi. Ils décrivent le biais lié à l'estimation d'équations de forme réduite relatives au salaire et à l'emploi […]