Les communiqués de presse annonçant et expliquant les décisions en matière de politique monétaire jouent un rôle essentiel dans la stratégie de communication des banques centrales. Étant donné l’influence que ces communiqués peuvent avoir sur les marchés, la façon dont ils sont rédigés revêt une importance particulière.
Cet article examine les déterminants de la non-bancarisation en zone euro et aux États-Unis ainsi que ses effets sur l’accumulation de la richesse. À partir de données sur les ménages tirées de l’enquête sur les finances et la consommation des ménages au sein de l’Eurosystème et de l’enquête menée par la Réserve fédérale américaine sur les finances des consommateurs, il établit d’abord que la proportion des ménages non bancarisés dans ces deux économies atteint 3,6 % et 7,5 % respectivement.
À partir de microdonnées sur les ménages exploitables à des fins de comparaison internationale, les auteurs étudient les différences dans le niveau d’endettement et la nature des dettes des ménages de dix pays de la zone euro et des États-Unis, et la possibilité que ces ménages se retrouvent en situation de surendettement.
Dans la présente étude, les auteurs examinent le degré d’intégration des marchés des obligations d’État de la zone euro durant la crise de la dette souveraine en Europe. Ils recherchent des indices de contagion (intensification de la propagation des chocs entre les pays), de fragmentation (réduction des effets de débordement) et de fuite vers les titres de qualité en s’appuyant sur l’hétéroscédasticité qui caractérise les variations intrajournalières des rendements obligataires pour repérer les chocs.
Les régimes de ciblage de l’inflation ont été proposés au départ comme moyen de faire baisser l’inflation et de la maintenir à des niveaux bas. Or dans le contexte actuel caractérisé par la faiblesse persistante de l’inflation dans de nombreux pays avancés, l’action des banques centrales qui poursuivent une cible d’inflation se porte maintenant sur la remontée de l’inflation à la cible fixée.
Les auteurs étudient la formation des attentes des consommateurs en matière d’inflation à partir de microdonnées tirées de l’enquête menée par l’Université du Michigan auprès des consommateurs. Ils montrent qu’au-delà des déterminants socio-économiques des attentes d’inflation bien établis comme le sexe, le revenu ou le niveau de scolarité, d’autres caractéristiques telles que la situation financière des ménages et leurs attitudes d’achat sont également importantes.
Dans leur étude, Ampudia et Ehrmann cherchent à établir dans quelle mesure les expériences des ménages déterminent leur propension à prendre des risques financiers. Ils reprennent la méthode employée par Malmendier et Nagel (2011) et l’appliquent à un nouvel ensemble de données sur la situation financière des ménages de la zone euro.
Il a été démontré que les résultats de grandes compétitions sportives obtenus un certain jour ont une incidence sur les rendements boursiers du lendemain, à cause des changements d’humeur des investisseurs. En étudiant les matches qui ont conduit à l’élimination de la France et de l’Italie de la Coupe du monde de football de 2010, les auteurs montrent que les changements d’humeur des investisseurs peuvent influer sur les cours au fil même des compétitions.
Les prêts hypothécaires constituent la majeure partie de la dette des ménages, et le choix d’un taux d’intérêt fixe ou variable représente une considération essentielle au moment de contracter un tel prêt. Cependant, jusqu’à maintenant, aucune étude multipays approfondie n’avait analysé les facteurs qui déterminent la demande des ménages à l’égard de chaque type de prêt hypothécaire; c’est donc à cela que se sont attachés les auteurs en exploitant des données inédites sur la zone euro.