À partir de données fortement désagrégées relatives aux transactions commerciales, nous rendons compte de l’importance d’établir de nouvelles relations entre les partenaires commerciaux à l’échelle des entreprises et d’ajouter des produits dans le cadre des relations existantes comme moteurs des flux commerciaux agrégés.
Nous analysons l’effet de la structure de marché sur le choix du degré de transmission des variations du taux de change et la monnaie de facturation retenue dans les échanges internationaux. L’originalité de l’étude est l’intérêt porté aux deux côtés du marché, c’est-à-dire aux exportateurs et aux importateurs.
L'étude porte sur un modèle de préétablissement des prix qui s'inspire du travail de Fischer (1977) et dans le cadre duquel les entreprises, au moment de rajuster les prix, décident de leurs prix nominaux futurs pour différentes périodes. Un tel mode de détermination des prix ne peut produire une persistance excédentaire dans un modèle d'ajustement échelonné des prix sur une durée fixe, mais les auteurs démontrent qu'il peut le faire dans un modèle probabiliste d'ajustement des prix, comme celui de Calvo (1983).