Ian Christensen est devenu directeur général des Opérations bancaires et des paiements (OBP) le 15 décembre 2021. À ce titre, il veille à la gestion et à l’orientation stratégique de ce département. Les OBP fournissent des services bancaires au gouvernement fédéral, aux exploitants des systèmes essentiels de compensation et de règlement des paiements ainsi qu’à d’autres clients, de même que des services de placement pour le Fonds de pension de la Banque. Le département gère également le Programme de placement de titres sur le marché de détail du gouvernement fédéral et assure les services de remboursement des biens non réclamés. De plus, son personnel mène des recherches fondamentales sur les systèmes de paiement et la monnaie électronique.
Christensen possède une expérience considérable au sein de la Banque du Canada, notamment dans des rôles liés aux prévisions économiques, à l’analyse des politiques, à la recherche, ainsi qu’aux renseignements sur les marchés et aux opérations. Avant sa plus récente nomination, il était directeur principal au département des Marchés financiers, où il a contribué aux fonctions Gestion financière, Système financier et Politique monétaire.
Christensen est titulaire d’une maîtrise en économie de l’Université de Victoria.
Nous procédons à une analyse visant à déterminer dans quelle mesure la mise en place d’un rapport prêt-valeur contracyclique peut réduire l’endettement des ménages et les variations des prix des logements comparativement à l’instauration d’une règle de politique monétaire tenant compte de la hausse des prix des logements.
Les auteurs proposent un système d’alerte avancée visant à déterminer la probabilité de survenue d’un épisode de tension financière à un moment donné. Pour ce faire, ils s’appuient sur le modèle de détection des signaux élaboré par Kaminsky, Lizondo et Reinhart (1998), qui leur permet de surveiller l’évolution de plusieurs indicateurs économiques susceptibles d’afficher un comportement inhabituel dans les périodes précédant un épisode de tension financière.
Les auteurs s’appuient sur l’indice de tension financière créé par le Fonds monétaire international afin de prévoir le risque de matérialisation de tensions financières dans cinq pays développés : l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni.
Les auteurs évaluent les avantages de la réglementation contracyclique des bilans bancaires pour la stabilisation des cycles économiques et financiers, et examinent comment cette réglementation interagit avec la politique monétaire.
À l'aide de techniques bayésiennes, les auteurs estiment le modèle d'une petite économie ouverte au sein de laquelle le pouvoir d'emprunt des consommateurs est limité par la valeur de leur patrimoine immobilier. L'étude vise à quantifier le rôle joué par les emprunts des ménages adossés à des actifs réels dans le cycle économique au Canada.
Les auteurs estiment un modèle d'équilibre général dynamique et stochastique où les prix sont rigides et qui intègre un mécanisme d'accélérateur financier, à la Bernanke, Gertler et Gilchrist (1999), afin d'évaluer l'importance des frictions financières dans l'amplification et la propagation des effets des chocs transitoires.
Selon l'hypothèse de Fisher, l'écart de rendement entre les obligations canadiennes à rendement nominal et à rendement réel (ou taux d'inflation neutre) devrait être un bon indicateur des attentes d'inflation.
Les auteurs décrivent une méthode quantitative de détection des vulnérabilités du système financier, en l’occurrence un modèle d’indicateurs de déséquilibre, ainsi que son application au contexte canadien. Ce modèle sert à déceler les vulnérabilités du système financier en comparant les données économiques et financières contemporaines à celles des périodes précédant des épisodes de tensions financières. Il complète les autres sources de renseignements, comme la veille des marchés et le suivi assidu de l’évolution de l’économie, que les autorités emploient pour évaluer les vulnérabilités.
En octobre 2012, le colloque économique annuel de la Banque du Canada a donné l’occasion à des experts canadiens et du monde entier de s’entretenir des grands enjeux relatifs à l’intermédiation et aux vulnérabilités financières. Ce colloque a notamment porté sur la situation financière des ménages et son lien avec la stabilité financière, de même que sur la réglementation des banques, la titrisation et le secteur bancaire parallèle.
L’auteur étudie le rôle que les prêts garantis par la valeur nette d’une propriété jouent dans l’amplification des booms immobiliers et, de manière générale, dans la procyclicité du marché de l’habitation. Le modèle dont il se sert met en scène des ménages emprunteurs et des ménages prêteurs ainsi qu’un marché du logement dans le but d’analyser l’incidence de modifications durables ou contracycliques du rapport prêt-valeur sur la volatilité des prix des maisons et de la dette hypothécaire.
La Banque du Canada considère un très large éventail de données et d'analyses avant d'en venir à une décision concernant la politique monétaire; elle recourt à des modèles soigneusement conçus pour créer des projections économiques et examiner plusieurs scénarios. L'article fait état des projets de recherche en cours à la Banque en vue de mettre au point des modèles au sein desquels les variables financières jouent un rôle actif dans la transmission des mesures de politique monétaire à l'activité économique. Ces modèles peuvent faciliter l'analyse de l'information économique du point de vue financier et fournir une vue d'ensemble des répercussions de l'évolution financière sur les perspectives économiques actuelles. Les auteurs expliquent en outre comment ces projets de recherche peuvent contribuer à résoudre d'autres questions fondamentales liées aux objectifs de la politique monétaire, par exemple celle de savoir comment les variations des prix des actifs doivent être incorporées dans le cadre de conduite de la politique monétaire.
Il est possible de calculer le taux d'inflation « neutre » en comparant les rendements des obligations classiques et des obligations à rendement réel. Ce taux, qui correspond au taux d'inflation moyen auquel les rendements attendus de ces deux types d'obligations sont égaux, est susceptible de contenir de l'information utile sur les attentes d'inflation à long terme. Le taux d'inflation neutre est toutefois plus élevé en moyenne et plus variable que les mesures de l'inflation attendue obtenues par enquête, ce qui peut s'expliquer par les effets d'un certain nombre de primes et de distorsions qui y sont intégrées. Étant donné la difficulté de prendre en compte ces distortions, le taux d'inflation neutre ne peut être considéré comme une mesure précise des attentes d'inflation à long terme pour le moment. Cependant, il est appelé à devenir un meilleur indicateur de celles-ci à la faveur du développement continu du marché des obligations à rendement réel. Pour l'heure, il n'offre aucun avantage particulier pour la prévision de l'inflation à court terme par rapport aux mesures tirées d'enquêtes, ni même par rapport aux taux d'inflation passés.
Le rapport présente une nouvelle enquête semi-annuelle qui permettra d’améliorer la surveillance, par la Banque du Canada, de l’ensemble du système financier et de renforcer le dialogue avec les participants au système financier. L’enquête recueille les avis d’experts sur les risques menaçant le système financier canadien, sur la résilience de ce dernier ainsi que sur les tendances naissantes et les innovations financières. Le rapport offre une vue d’ensemble de l’enquête et fait état des résultats globaux de l’édition du printemps 2018.
Les auteurs présentent les quatre grandes vulnérabilités conjoncturelles des systèmes financiers et illustrent avec des exemples la fonction des indicateurs qualitatifs et quantitatifs utilisés pour la surveillance de ces vulnérabilités dans différents secteurs. Ils se penchent sur le rôle d’autres instruments qui contribuent à l’appréciation des vulnérabilités et font partie du dispositif interne que la Banque du Canada a mis en place pour détecter, évaluer et expliquer les vulnérabilités et les risques. Enfin, ils mettent en exergue certains obstacles qui doivent être surmontés pour apprécier les vulnérabilités et les risques au sein du système financier.
« The Financial Accelerator in an Estimated New Keynesian Model » (avec la collaboration de Ali Dib), Review of Economic Dynamics, vol. 11, no1, p.155-178 (janvier 2008).
Nous utilisons des témoins pour nous permettre de continuer à améliorer le présent site Web.