Dans la présente note, j’utilise le cadre d’analyse de Charbonneau et Landry (2018) pour évaluer l’incidence directe des tensions commerciales actuelles sur les économies canadienne et mondiale, ainsi que les répercussions possibles en cas d’escalade dans un conflit commercial. Dans l’ensemble, mes résultats indiquent que l’incidence estimative des droits de douane existants sur le produit intérieur brut (PIB) réel demeure relativement faible, ce qui concorde avec les résultats de la littérature sur les gains découlant des échanges commerciaux.
Les marchés du travail au Canada et dans le monde évoluent rapidement au rythme de l’économie numérique. Les données traditionnelles s’adaptent graduellement, mais ne permettent pas encore d’avoir de l’information à jour sur cette évolution.
Nous nous appuyons sur les travaux récents de la littérature sur le commerce international pour construire un modèle quantitatif semblable au modèle ricardien de Caliendo et Parro (2015). Ainsi, nous pouvons isoler et estimer les effets économiques à long terme des modifications apportées aux droits de douane.
Ces dernières années, de nombreux commentateurs ont avancé que les éventuels effets désinflationnistes de la numérisation pourraient expliquer l’inflation modérée dans les économies avancées. Nous analysons les conclusions d’études sur le sujet; nous examinons trois canaux principaux par lesquels la numérisation pourrait influer sur l’inflation.
Cette étude propose une lecture contemporaine de trois grandes politiques de commerce extérieur pilotées par les autorités canadiennes qui ont marqué l’histoire économique du Canada depuis la Confédération : la Politique nationale (1879), l’Accord canado-américain sur les produits de l’industrie automobile (Pacte de l’automobile de 1965) et l’Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis (l’Accord de libre-échange de 1989 et son prolongement, à savoir l’Accord de libre-échange nord-américain, ou ALENA, de 1994).
La compétitivité du Canada sur les marchés internationaux est de plus en plus débattue depuis quelques années dans un contexte où l’évolution des exportations canadiennes ne répond pas aux attentes et où le pays perd des parts de marché. Ce document d’analyse cherche à déterminer si l’indice de taux de change effectif du dollar canadien (TCEC) qu’utilise la Banque du Canada est encore une mesure fidèle de la compétitivité des entreprises canadiennes à l’étranger.
Les indications prospectives font partie des instruments de politique monétaire qu’une banque centrale peut mettre en place si elle souhaite procéder à un nouvel assouplissement de la politique monétaire dans un contexte où le taux directeur se situe à sa valeur plancher. Leur utilisation s’est généralisée durant et après la crise financière mondiale.
Les parts de marché aux États-Unis des pays exportateurs de produits non énergétiques ont beaucoup évolué depuis 2002, affichant une volatilité variable au cours de trois sous-périodes : avant-crise (2002-2007), crise (2007-2009) et après-crise (2009-2014). Dans cette étude, les auteurs analysent les parts de marché de quatre des principaux partenaires commerciaux des États-Unis (Canada, Mexique, Chine et Japon).
Nous nous appuyons sur les travaux récents de la littérature consacrée au commerce international pour isoler et quantifier les effets économiques à long terme des modifications des droits de douane sur les États-Unis et l’économie mondiale.
L’auteure évalue l’adaptabilité des méthodes d’estimation utilisées pour les modèles de données de panel à réponse binaire à l’introduction d’effets fixes multiples. Ce travail s’inspire de l’usage des modèles de gravité dans l’analyse du commerce international, domaine dans lequel des travaux importants, comme ceux de Helpman, Melitz et Rubinstein (2008), s’appuient sur des modèles binaires à effets fixes pour les pays importateurs et exportateurs.