Les auteurs examinent l'optimalité de l'Union Monétaire Européenne (UME) en partant d'une évaluation empirique du degré d'asymétrie des chocs d'offre et de demande auxquels sont soumis treize pays d'Europe et en comparant les résultats avec ceux qu'ils ont obtenus pour neuf régions des États-Unis. Dans un premier temps, ils identifient les chocs d'offre ainsi que les chocs de demande réels et nominaux à l'aide de restrictions imposées aux effets que ces chocs peuvent avoir à long terme sur le niveau de la production, des prix et des encaisses réelles.