Nous étudions une réglementation gouvernementale, destinée à réduire l’endettement par carte de crédit en fixant le rythme des remboursements, et en estimons les effets à l’aide de la méthode des doubles différences en nous appuyant sur un ensemble exhaustif de données du crédit à la consommation portant sur la population canadienne, produit par une agence d’évaluation. Il ressort que la réglementation s’accompagne d’un arbitrage : elle fait baisser le crédit renouvelable mais au prix d’un resserrement de l’accès au crédit et d’une hausse éventuelle des retards de paiement.
Les ménages considérés comme emprunteurs-épargnants ont à la fois des dettes de carte de crédit à frais élevés et des liquidités à faible rendement. Nous étudions l’incidence de cette situation sur les politiques budgétaire et monétaire, et constatons qu’en réaction à une hausse de revenu, ces ménages augmentent moins leur consommation à court terme, mais plus à long terme.
Nous analysons d’éventuels contrats de prêt étudiant assortis d’un moratoire qui allégeraient le fardeau de la dette d’études des ménages américains en préservant le revenu disponible des emprunteurs tôt dans leur vie. Notre modèle montre que ces contrats, comparativement aux programmes existants, généreraient des gains de bien-être substantiels, semblables à ceux des programmes proposés par l’administration Biden, mais à un coût sensiblement moindre.
Comment les ménages réagissent-ils lorsqu’ils reçoivent un revenu inattendu, comme un héritage ou un chèque d’allocation du gouvernement? Cet article étudie les chocs de revenu entraînés par un gain inattendu grâce à la modélisation des comportements des ménages. Le modèle produit une réaction réaliste des ménages en fonction de leur niveau de richesse.
Des taux d’intérêt fortement négatifs pourraient, en théorie, faire peser une contrainte sur la mise en oeuvre de la politique monétaire, puisque les participants aux marchés du financement à un jour pourraient dans ce cas avoir avantage à transformer leurs fonds en espèces plutôt qu’à les prêter aux autres participants.