Nous revisitons la façon dont les causes et les conséquences des licenciements sont mesurées en utilisant les données sur les cessations d’emploi au Canada.
Nous mettons au point un modèle néokeynésien à agents hétérogènes intégrant un marché du travail frictionnel avec recherche d’emploi en cours d’emploi. Notre objectif est d’étudier de façon quantitative les implications positives et normatives des transitions d’employeur à employeur pour l’inflation.
Bien que le nombre de demandes d’emploi ait augmenté, le taux d’obtention d’un emploi reste relativement inchangé, tandis que le taux de cessation d’emploi a considérablement diminué. Nous démontrons que plutôt que d’accroître la probabilité de trouver un emploi, la hausse des demandes d’emploi augmente la probabilité de trouver de bons appariements, comme le montre la baisse du taux de cessation d’emploi.
Nous étudions les effets de l’élargissement des programmes d’assurance-emploi et de l’introduction de subventions salariales sur le marché du travail et la prospérité économique dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Nos résultats montrent que ces mesures sont complémentaires et bénéfiques pour différents types de travailleurs. Les subventions salariales permettent de garder en poste les travailleurs qui occupent des emplois hautement productifs, tandis que l’assurance-emploi compense la baisse de revenus de ceux qui perdent inévitablement leur emploi.
Les prestations d’assurance-chômage devraient-elles être plus généreuses pendant des périodes de ralentissement économique? Le montant optimal des prestations, de même que leur durée optimale, dépend en définitive des caractéristiques démographiques et de la richesse des bénéficiaires.
La présente étude traite de la fiabilité des données d’enquête sur les revenus, la valeur et les taux de rendement des entreprises, qui sont des données importantes pour étudier les inégalités de richesse et les choix entrepreneuriaux.