Stacey Anderson est analyste principale au département de la Stabilité financière (SFI), où elle travaille dans le domaine de la surveillance des contreparties centrales. Avant d’entrer à la SFI, Mme Anderson a occupé divers postes au sein du département des Marchés financiers de la Banque ainsi qu’au ministère des Finances. Elle possède une maîtrise en économie de l’Université Queen’s et est titulaire de la charte CFA.
Dans leur étude, les auteurs proposent un cadre permettant de comparer des modèles de compensation par contrepartie centrale (CC) selon que ces entités sont - ou non - interreliées, en évaluant, d’une part, la réduction des positions nettes obtenue par les participants au marché et, d’autre part, la totalité des expositions au risque de défaut présentes à l’échelle du système, qui existent entre CC et participants.
À la lumière des taux de rotation observés, Anderson et Lavoie analysent l'évolution récente de la liquidité de divers marchés secondaires d'obligations d'État, en particulier celui des titres du gouvernement canadien. Selon eux, les variations du degré de liquidité ont résulté en grande partie de facteurs cycliques tels que les changements du niveau des taux d'intérêt et de la propension des investisseurs à prendre des risques, ainsi que du comportement des marchés boursiers à la fin des années 1990. Les auteurs examinent également les tendances à long terme d'ordre structurel et stratégique, notamment le rythme d'adoption des innovations financières et technologiques de même que le niveau des emprunts du gouvernement et les initiatives liées à la gestion de la dette publique.