Cet article examine les déterminants de la non-bancarisation en zone euro et aux États-Unis ainsi que ses effets sur l’accumulation de la richesse. À partir de données sur les ménages tirées de l’enquête sur les finances et la consommation des ménages au sein de l’Eurosystème et de l’enquête menée par la Réserve fédérale américaine sur les finances des consommateurs, il établit d’abord que la proportion des ménages non bancarisés dans ces deux économies atteint 3,6 % et 7,5 % respectivement.
Dans leur étude, Ampudia et Ehrmann cherchent à établir dans quelle mesure les expériences des ménages déterminent leur propension à prendre des risques financiers. Ils reprennent la méthode employée par Malmendier et Nagel (2011) et l’appliquent à un nouvel ensemble de données sur la situation financière des ménages de la zone euro.