Patrick Alexander est économiste principal au département des Analyses de l'économie internationale de la Banque du Canada. Il s’intéresse principalement au commerce international, la macroéconomie internationale et à l’économétrie appliquée. Patrick Alexander possède un doctorat en sciences économiques de l’Université Queen’s.
Dans la présente note, nous présentons nos estimations de la croissance de la production potentielle pour l’économie mondiale jusqu’en 2019. Bien que ces estimations soient entourées d’une incertitude considérable, globalement, nous prévoyons une légère augmentation du taux de croissance de la production potentielle à l’échelle mondiale, qui passerait de 3,1 % en 2016 à 3,4 % en 2019.
Nous estimons deux nouvelles équations des exportations hors produits de base qui incorporent trois changements importants par rapport à l’équation qui est présentement utilisée à la Banque.
Nous étudions comment l’interaction entre le pouvoir de marché et la rigidité des prix nominaux influe sur la dynamique de l’inflation. Nous constatons que dans un contexte où les marchés sont concentrés, plus les prix sont rigides, moins les chocs de coûts se répercutent sur les prix affichés par les entreprises. Ce résultat implique une pente plus basse de la courbe de Phillips des nouveaux keynésiens.
Nous étudions les effets des interventions sur le marché des changes dans un modèle à deux régions où les gouvernements émettent des obligations à court et à long terme. Nous constatons que le canal de la prime de terme domine celui de la balance commerciale dans notre modèle. Par conséquent, les interventions sur le marché des changes n’ont pas les effets habituels des actions entreprises selon le mode du « chacun pour soi ».
Comment les exportations d’un pays changent-elles lorsque sa monnaie se déprécie? Tout d’abord, les facteurs à l’origine de la dépréciation de la monnaie sont-ils importants? Nous constatons que cette relation varie grandement en fonction de la source des mouvements du taux de change. Nous concluons que la relation directe entre le taux de change et les exportations est faible au Canada.
Nous élaborons un modèle qui simule les importations d’un groupe hétérogène
d’entreprises et les achats transfrontaliers de particuliers. Comme les hausses du taux de
change font à la fois baisser le coût des biens importés et augmenter les achats
transfrontaliers, leur incidence nette sur les prix et les ventes de détail agrégés est ambiguë.
Dans cette étude, nous analysons la réaction de la politique commerciale du Canada à la phase de mondialisation économique de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Nous mettons en rapport des données annuelles récemment numérisées sur la valeur d’importations canadiennes et les droits de douane acquittés de 1870 à 1913 pour des produits particuliers avec de l’information propre aux fabricants concernant leur production et leur lieu d’implantation, laquelle provient des manuscrits du recensement des établissements industriels de 1871.
L’incidence des chocs des prix du pétrole sur l’économie américaine continue de provoquer de vifs débats parmi les spécialistes. Dans cette étude, nous examinons la réaction des consommateurs américains au choc négatif des prix du pétrole de 2014- 2015, au moyen de données représentatives issues du Consumer Expenditure Survey.
Dans ce document de travail, nous étudions l’incidence de la politique commerciale protectionniste que le Canada a adoptée en 1879 sur la prospérité du pays. À la suite de la mise en oeuvre de la Politique nationale, le tarif douanier pondéré moyen a augmenté au Canada pour passer de 14 à 21 %.
Il est généralement reconnu que la segmentation des processus de production est une caractéristique importante de l’économie mondiale actuelle. Ce fractionnement du processus de production en plusieurs étapes a été incorporé à de nombreux modèles quantitatifs modernes du commerce, et il a été démontré qu’il produit des gains additionnels importants sur le plan du commerce international.
Les nouveaux modèles types de commerce extérieur représentent l’hétérogénéité des producteurs sur le plan de la productivité totale des facteurs. Dans cet article, nous adaptons le modèle de commerce international d’Eaton et Kortum (2002) pour prendre en compte les biens intermédiaires échangeables et l’hétérogénéité des producteurs dans la productivité à valeur ajoutée.
Les choses qu’on achète sont le fruit de chaînes de production complexes qui s’étendent sur toute la planète. Comprendre ces connexions est crucial pour les économies d’aujourd’hui.
« Vertical Specialization and Gains from Trade », The World Economy, 2021, vol. 44, no 4.
« Did U.S. Consumers Respond to the 2014-2015 Oil Price Shock? Evidence from the Consumer Expenditure Survey » (avec la collaboration de Louis Poirier), The Energy Journal, 2020, vol. 41, no 4.
« Responding to the First Era of Globalization: Canadian Trade Policy, 1870–1913" (avec la collaboration de Ian Keay), Journal of Economy History, 2019, vol. 79, no 3.
« A general equilibrium analysis of Canada’s national policy » (avec la collaboration de Ian Keay), Explorations in Economic History, vol. 68(C), 2018, pages 1-15.
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