9 décembre 2005
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8 décembre 2005
La construction d'une politique monétaire adaptée à la réalité canadienne
Au moment de sa création en 1935, la Banque du Canada pouvait s'inspirer de deux modèles fort différents (ceux de la Banque d'Angleterre et de la Réserve fédérale américaine) pour concevoir les instruments de mise en oeuvre de sa politique monétaire. Même si, dans les débuts, certains éléments de la politique monétaire de la Banque — tels que le rôle du mécanisme de réescompte et le recours à la persuasion morale — ont été calqués sur l'exemple britannique, des différences importantes ont concouru au développement d'une approche spécifiquement canadienne. Chant décrit ce qu'il juge être des innovations typiquement canadiennes : le transfert des dépôts du gouvernement comme moyen privilégié de gérer la liquidité bancaire; l'adoption d'une méthode de calcul des réserves obligatoires basée sur les chiffres de la période précédente; et la décision de la Banque de laisser flotter le taux d'escompte à deux reprises. Il fait également un survol de la série de mesures audacieuses prises dans les années 1990 : simplification des procédures de compensation et de règlement, réduction des réserves obligatoires et établissement par la Banque d'une cible pour le taux du financement à un jour. L'auteur estime que ces changements ont amélioré l'efficience du marché, réduit les risques et l'incertitude et renforcé l'influence que la Banque exerce sur le taux à un jour, sa cible opérationnelle à court terme. -
6 décembre 2005
La Banque du Canada : une histoire en images
Cet ouvrage regorge d'images et d'anecdotes intéressantes relatives à la Banque et à la place que celle-ci occupe dans la société canadienne depuis 1935.
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6 décembre 2005
Les taux de change, leurs déterminants et leurs répercussions économiques
Conférence les 6 et 7 décembre 2005 (textes parus exclusivement sous forme électronique sans avoir fait l'objet de révision) -
6 décembre 2005
La Banque du Canada relève le taux cible du financement à un jour de un quart de point de pourcentage pour le porter à 3 1/4 %
La Banque du Canada a annoncé aujourd'hui qu'elle relève le taux cible du financement à un jour de un quart de point de pourcentage pour le porter à 3 1/4 %. -
An Evaluation of MLE in a Model of the Nonlinear Continuous-Time Short-Term Interest Rate
L'auteure compare l'efficacité de trois méthodes d'approximation gaussienne — proposées par Nowman (1997), Shoji et Ozaki (1998) et Yu et Phillips (2001) — pour l'estimation d'un modèle en temps continu non linéaire du taux d'intérêt à court terme. -
Forecasting Core Inflation in Canada: Should We Forecast the Aggregate or the Components?
Les auteurs étudient le comportement de l'inflation fondamentale au Canada en visant un triple objectif : i) examiner l'homogénéité de la réaction de divers indices de prix aux chocs de demande ou de taux de change réel par rapport à la réaction de l'inflation fondamentale agrégée; ii) déterminer si l'utilisation de données désagrégées permet de mieux prévoir l'inflation fondamentale; iii) déterminer si l'emploi de données mensuelles améliore les prévisions trimestrielles. -
The 1975–78 Anti-Inflation Program in Retrospect
L'auteur présente une vue d'ensemble du Programme de lutte contre l'inflation appliqué de 1975 à 1978, dans un document d'information destiné aux participants à un séminaire organisé par la Banque du Canada à l'occasion du 30e anniversaire du Programme. -
Order Submission: The Choice between Limit and Market Orders
Sur la plupart des marchés financiers, les investisseurs peuvent placer aussi bien des ordres à cours limité que des ordres au mieux, mais les raisons de leur choix ne sont pas toujours claires. -
2 décembre 2005
De la jeunesse à la maturité intellectuelle : rétrospective de l'évolution de la recherche rue Wellington
Helliwell relate les transformations qu'a subies la Banque du Canada depuis le début des années 1960, période où s'est amorcée la relation soutenue que l'auteur entretient avec l'institution et les membres de son personnel. Évoquant d'abord son passage à la Commission royale d'enquête sur le système bancaire et financier (Commission Porter), Helliwell poursuit avec le récit des 40 années suivantes, en s'intéressant tout particulièrement aux activités d'analyse et de recherche de la Banque. Tout en prenant soin de reconnaître l'utilité de différentes méthodes d'analyse et de collecte de renseignements, comme la vaste enquête que lui et ses collègues ont menée par courrier et par des entrevues dans le cadre de la Commission Porter, Helliwell s'attarde aux activités de modélisation économétrique de l'institution, commencées avec les modèles RDX1 et RDX2 à la fin des années 1960 et au début de la décennie suivante. Il cite quelques-uns des obstacles internes et externes que la banque centrale a dû surmonter afin de poursuivre ses efforts de modélisation et explique comment les nouvelles tendances au sein de la profession posaient parfois des défis. En conclusion, l'auteur affirme que ces avancées ont aidé la Banque à parvenir à maturité et à devenir l'un des grands foyers internationaux de recherche empirique.