20 avril 2001
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11 mai 1996
L'évolution récente des agrégats monétaires et ses conséquences
En 1995, l'agrégat au sens large M2+ a progressé à un taux annuel de 4,5 % – presque deux fois plus qu'en 1994 –, la concurrence des fonds mutuels ayant eu moins d'incidence, en termes de déplacement de fonds, sur les dépenses d'épargne des particuliers. L'agrégat M2+ corrigé de l'effet de la substituabilité étroite qui existe, par exemple, entre les OEC et certains fonds mutuels n'a progressé que de 3,4 %. L'agrégat M1 brut a augmenté de 8,2 % durant l'année, en raison de l'accroissement de la demande d'encaisses de transaction attribuable au repli des taux du marché et aux taux de rendement plus attrayants offerts par les banques sur les dépôts à vue des sociétés. La croissance vigoureuse de M1 brut au deuxième semestre de 1995 fait présumer que l'activité économique devrait progresser à un rythme modéré durant la première moitié de 1996, alors que la modeste croissance des agrégats au sens large indique un rythme d'expansion monétaire compatible avec le maintien d'un taux d'inflation bas. À l'occasion de cet examen annuel de l'évolution des agrégats monétaires, les auteurs présentent un nouveau modèle, fondé sur les écarts de M1 par rapport à son niveau de long terme, selon lequel le taux d'inflation devrait se maintenir juste au-dessous du point médian de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation au cours des deux ou trois prochaines années. -
L'effet de la richesse sur la consommation aux États-Unis
La forte augmentation de la richesse au cours de la deuxième moitié des années 1990 a généré l'équivalent d'un certain montant d'épargne et, du même coup, un glissement important du taux d'épargne des ménages. Dans la présente étude, l'auteur tente d'expliquer cette baisse importante du taux d'épargne observée depuis 1995. -
16 janvier 2004
La Banque du Canada annonce la nomination d'un conseiller
La Banque du Canada a annoncé aujourd'hui la nomination de M. Pierre Godin à titre de conseiller. Il s'agit d'une affectation de 18 mois qui débutera à la mi-mars. -
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13 décembre 2010
Vivre en période prolongée de bas taux d’intérêt
La turbulence que traverse l’Europe en ce moment nous rappelle que la crise n’est pas terminée, mais qu’elle vient simplement d’entrer dans une nouvelle phase. Dans un monde submergé par les dettes, l’assainissement du bilan des banques, des ménages et des pays exigera des années. -
16 novembre 2017
Les facteurs à l’origine de la baisse des prix du pétrole en 2014
Les prix du pétrole ont fortement baissé ces trois dernières années. Tant des facteurs d’offre que des facteurs de demande ont contribué à la chute marquée des prix du pétrole en 2014, mais la croissance de l’offre mondiale semble avoir été le facteur prédominant. Selon toute vraisemblance, les principaux facteurs auraient été la croissance étonnante de la production de pétrole de schiste aux États-Unis, les décisions relatives à la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et la croissance mondiale plus faible que prévu à la suite de la crise financière mondiale en 2009.
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3 avril 2017
Enquête sur les perspectives des entreprises - Printemps 2017
Les résultats de l’enquête du printemps font ressortir des signes de la poursuite du raffermissement de la demande intérieure, après deux années d’activité généralement atone. Ces perspectives se trouvent confortées par la demande étrangère et un rebond attendu de l’activité dans les régions productrices d’énergie. -
8 juin 2023
S’adapter aux taux d’intérêt élevés
Dans un discours prononcé au lendemain de l’augmentation des taux d’intérêt, le sous-gouverneur récapitule les points considérés par le Conseil de direction dans sa décision. Il indique également en quoi les taux d’intérêt à long terme pourraient rester plus élevés qu’ils ne l’étaient avant la pandémie de COVID-19. -
28 juin 2005
L'ordre monétaire international et l'économie canadienne
Comme vous entretenez des relations d'affaires à la fois avec le Canada et le Royaume-Uni, vous accordez naturellement une grande attention aux perspectives économiques de ces deux pays. À y regarder de près, il est d'ailleurs frappant de constater les nombreuses similitudes qui existent entre nos économies, tant pour ce qui est des politiques mises en oeuvre que des perspectives qui les concernent.