Les indicateurs qui permettent de suivre la reprise du travail au sortir de la pandémie sont présentés dans cette page.
Vue d’ensemble
- La pandémie de COVID-19 a mis en lumière la complexité et la diversité de ce marché. Elle a aussi révélé à quel point il importe d’analyser une large gamme de mesures pour pouvoir prendre le pouls du marché du travail.
- Une façon de procéder consiste à suivre des indicateurs qui mesurent les capacités excédentaires sur le marché du travail selon trois dimensions : les conditions globales, l’inclusivité et les caractéristiques des emplois1, 2.
- Les indicateurs présentés dans cette page découlent de cette approche et seront mis à jour à mesure que la reprise progressera3.
- La reprise est représentée à l’aide de barres de progression : la valeur actuelle de chacune des mesures est comparée au creux touché durant la crise et à une valeur de référence (moyenne mensuelle de 2019). L’atteinte du point de mi-parcours signifie que la mesure a recouvré la moitié de l’écart séparant le creux et la valeur de référence4.
Graphique 1 : Conditions globales du marché du travail
Graphique 1 : Conditions globales du marché du travail
Nota : La mesure des tensions sur le marché du travail s’obtient en rapportant la moyenne mensuelle du nombre total d’offres d’emploi fournie par Indeed.com au nombre total de chômeurs. La mesure des tensions sur le marché du travail, les données trimestrielles de l’EPVS sur les postes vacants et le nombre total d’heures travaillées sont exprimés sous la forme d’un ratio établi à partir de leur moyenne de 2019. Les données de l’EPVS manquantes pour les 2e et 3e trimestres de 2020 sont remplacées par imputation à l’aide des taux de croissance des moyennes trimestrielles du nombre total quotidien d’offres d’emploi parues dans Indeed.com. Les données de toutes les séries proviennent de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada, sauf indication contraire. « EPE » désigne l’enquête sur les perspectives des entreprises; « EPVS » désigne l’enquête de Statistique Canada sur les postes vacants et les salaires.
Sources : Statistique Canada, Banque du Canada et calculs de la Banque du Canada
Graphique 2 : Caractéristiques des emplois
Graphique 2 : Caractéristiques des emplois
Nota : La moyenne des heures travaillées est exprimée en nombre d’heures et non en pourcentage. Le coût unitaire de main-d’œuvre correspond au revenu du travail divisé par le PIB aux prix du marché. « EPA » désigne l’Enquête sur la population active de Statistique Canada; « EERH » désigne l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail de Statistique Canada.
Sources : Statistique Canada, Banque du Canada et calculs de la Banque du Canada
Graphique 3 : Inclusivité du marché du travail
a. Taux de chômage
Graphique 3 : Inclusivité du marché du travail
a. Taux de chômage
Sources : Statistique Canada, Banque du Canada et calculs de la Banque du Canada
b. Taux d’activité
b. Taux d’activité
Sources : Statistique Canada, Banque du Canada et calculs de la Banque du Canada
c. Composition sectorielle des emplois
c. Composition sectorielle des emplois
Sources : Statistique Canada, Banque du Canada et calculs de la Banque du Canada
Notes
- 1. Cette approche suit celle proposée dans cette étude : E. Ens, L Savoie-Chabot, K. G. See et S. L. Wee, Assessing Labour Market Slack for Monetary Policy, document d’analyse du personnel n° 2021-15, Banque du Canada.[←]
- 2. Voir l’étude précitée pour une description complète de chaque indicateur et de la façon dont il a été construit. Pour les besoins de cette présentation, le coût unitaire de main-d’œuvre est le quotient du revenu du travail divisé par le PIB évalué aux prix de marché.[←]
- 3. Il est à noter que la notion d’un retour du marché du travail aux niveaux prépandémie est à distinguer de celle d’un niveau d’emploi durable maximal. Pour plus de précisions, voir la page 19 de l’étude précitée.[←]
- 4. Dans les cas où tout le terrain perdu a été regagné et où les niveaux de 2019 sont même dépassés, nous avons fixé un plafond de 120 %.[←]