DiscoursJean Boivinl’Association CFA Okanagan et la Faculté de gestion du campus de l’Okanagan de l’Université de la Colombie-BritanniqueKelowna (Colombie-Britannique)
Comme l’indique le titre de mon discours, j’aimerais aborder avec vous les liens qui existent entre l’économie réelle – c’est-à-dire le monde tangible des emplois et des biens et services – et le monde moins tangible de la finance – c’est-à-dire celui des flux monétaires, des taux d’intérêt et des marchés boursiers. Les deux entretiennent depuis longtemps des relations mouvementées.
Le but ultime de la politique monétaire du Canada est d'aider l'économie du pays à atteindre la meilleure croissance durable possible et d'ainsi contribuer à l'amélioration du niveau de vie des Canadiens. L'expérience nous a appris que le moyen le plus sûr d'y parvenir est de maintenir l'inflation à un niveau bas, stable et prévisible.
La révolution technologique qui balaie actuellement la planète pose aux entreprises des problèmes d'adaptation de plus en plus complexes. Cette révolution transcende les frontières, intensifie la compétition et transforme les économies partout dans le monde.
Lors d’une allocution qu’il a prononcée aujourd’hui devant la chambre de commerce de Kelowna, le gouverneur de la Banque du Canada, M. Gordon Thiessen, a soutenu qu’un « taux d’inflation bas et stable est bon pour les entreprises, bon pour les consommateurs et bon pour l’économie en général ».