Q4 - Énergie
-
-
Financial Distress and Hedging: Evidence from Canadian Oil Firms
Dans cette étude, nous examinons la relation entre les difficultés financières des pétrolières canadiennes et leurs activités de couverture contre les fluctuations des prix des produits de base. -
The Propagation of Regional Shocks in Housing Markets: Evidence from Oil Price Shocks in Canada
Comment les chocs des prix mondiaux du pétrole se propagent-ils à l’économie canadienne? Au vu de la diversité du tissu économique des régions du pays, nous avons cherché à mieux comprendre l’incidence des chocs des prix du pétrole sur les marchés du logement et les économies régionales. Nous montrons qu’il est faux de croire que les chocs des prix du pétrole n’ont d’importance que pour les régions riches en pétrole. -
Did U.S. Consumers Respond to the 2014–2015 Oil Price Shock? Evidence from the Consumer Expenditure Survey
L’incidence des chocs des prix du pétrole sur l’économie américaine continue de provoquer de vifs débats parmi les spécialistes. Dans cette étude, nous examinons la réaction des consommateurs américains au choc négatif des prix du pétrole de 2014- 2015, au moyen de données représentatives issues du Consumer Expenditure Survey. -
Modeling Fluctuations in the Global Demand for Commodities
Il est bien connu que les prix réels des produits de base qui s’échangent sur les marchés internationaux sont déterminés par les forces de l’offre et de la demande. L’un des principaux déterminants des prix réels des produits de base est la variation de la demande associée à des fluctuations imprévues de l’activité économique réelle mondiale. -
Is the Discretionary Income Effect of Oil Price Shocks a Hoax?
Depuis les années 1970, la transmission des chocs des prix du pétrole constitue un sujet d’intérêt majeur en macroéconomie. Cet intérêt a été ravivé par la chute marquée et persistante des prix réels du pétrole en 2014-2016. Dans le cadre du débat entourant ce sujet, Ramey (2017) a fait une déclaration percutante : selon elle, il existe une grande confusion dans les études existantes quant à la façon de quantifier l’incidence de ces chocs. -
On the Tail Risk Premium in the Oil Market
Cette étude montre que les variations de la peur d’événements extrêmes parmi les acteurs des marchés, inférées à partir des options sur le pétrole brut, contribuent à expliquer la volatilité des cours pétroliers et aident à prévoir les rendements des instruments du marché pétrolier. En nous fondant sur des données couvrant une période de 25 ans, nous trouvons que les primes élevées liées au risque extrême fluctuent sensiblement dans le temps et permettent de prévoir pour une large part les cours à terme et au comptant du pétrole brut. -
16 novembre 2017
Les facteurs à l’origine de la baisse des prix du pétrole en 2014
Les prix du pétrole ont fortement baissé ces trois dernières années. Tant des facteurs d’offre que des facteurs de demande ont contribué à la chute marquée des prix du pétrole en 2014, mais la croissance de l’offre mondiale semble avoir été le facteur prédominant. Selon toute vraisemblance, les principaux facteurs auraient été la croissance étonnante de la production de pétrole de schiste aux États-Unis, les décisions relatives à la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et la croissance mondiale plus faible que prévu à la suite de la crise financière mondiale en 2009.
-
Did the Renewable Fuel Standard Shift Market Expectations of the Price of Ethanol?
Il est communément admis que c’est par le jeu des anticipations du marché et des variations de la demande de stockage que s’opère l’ajustement du prix de l’éthanol de maïs (et donc du prix du maïs) aux modifications des politiques de soutien aux biocarburants, sans que l’on ait bien réussi jusqu’à présent à mesurer ces anticipations et à démontrer empiriquement le bien-fondé de cette explication. -
17 novembre 2016
Les supercycles des prix des produits de base : que sont-ils et que nous réservent-ils?
Puisque les prix des produits de base ont, au Canada, une incidence sur les termes de l’échange, l’emploi, le revenu et, en définitive, l’inflation, il importe de comprendre ce qui les fait varier. Depuis le début des années 1900, il y a eu quatre supercycles des prix des produits de base, que nous définissons comme de longues périodes d’envolée et d’effondrement pouvant s’étendre sur des décennies. Le supercycle actuel, qui est dans sa phase descendante, s’est amorcé après un choc de demande inattendu attribuable à la croissance en Chine et dans d’autres économies de marché émergentes, au milieu des années 1990. L’ampleur du ralentissement dépend de nombreux facteurs actuellement entachés d’incertitude.