F4 - Aspects macroéconomiques du commerce international et de la finance internationale
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The Role of International Financial Integration in Monetary Policy Transmission
Nous proposons un modèle néokeynésien d’économie ouverte avec intégration financière qui permet aux intermédiaires financiers de détenir des obligations à long terme émises par des entités étrangères. Nous étudions l’incidence de l’intégration financière sur la transmission de la politique monétaire. Parmi les différents aspects de l’intégration financière, la durée des obligations joue un rôle majeur. Ces résultats se vérifient pour les politiques monétaires traditionnelles et non traditionnelles. -
International Portfolio Rebalancing and Fiscal Policy Spillovers
Nous évaluons sur le plan théorique et empirique les effets d’entraînement sur les autres économies des mesures de relance budgétaire aux États-Unis financées par l’émission de titres. Nous nous servons pour ce faire d’un modèle à deux pays dans lequel sont intégrés des effets de rééquilibrage des portefeuilles internationaux. Nous montrons que les mesures de relance budgétaire aux États-Unis font augmenter les taux des titres à long terme à l’échelle internationale et entravent l’activité économique dans le reste du monde. -
International Economic Sanctions and Third-Country Effects
Nous étudions la transmission des sanctions économiques et leur impact sur des pays tiers. Si un groupe de pays tiers ne participe pas aux sanctions, les pertes sont atténuées dans le pays sanctionné et amplifiées dans les pays qui imposent des sanctions, mais il est avantageux pour les pays tiers de ne pas prendre part aux sanctions. -
A Behavioral New Keynesian Model of a Small Open Economy Under Limited Foresight
Cette étude s’intéresse aux mouvements de change en introduisant dans un modèle d’une petite économie ouverte des agents à la rationalité limitée, c’est-à-dire avec une prévoyance limitée. Cette prévoyance limitée aide à expliquer plusieurs des observations et enigmes ressortant des données sur les mouvements de change. -
The Macroeconomic Effects of Portfolio Equity Inflows
Nous démontrons que les flux entrants de portefeuille d’actions peuvent avoir des effets expansionnistes sur le produit intérieur brut (PIB) et l’inflation s’ils ne sont pas compensés par la politique monétaire. Nous utilisons un instrument d’analyse structurelle résiduelle pour estimer ces investissements en supposant une arrivée vraisemblablement exogène des capitaux dans des fonds communs de placement dont le portefeuille regroupe un ensemble hétérogène de pays. -
The Canadian Neutral Rate of Interest through the Lens of an Overlapping-Generations Model
Nous utilisons un modèle de petite économie ouverte à générations imbriquées pour évaluer la dynamique à long terme du taux d’intérêt neutre au Canada de 1980 à 2018. Nous constatons que les variations des facteurs tant étrangers qu’intérieurs ont entraîné une diminution prolongée de ce taux. -
Stress Relief? Funding Structures and Resilience to the Covid Shock
Durant la propagation de la COVID-19 au début de 2020, les structures de financement ont influencé le niveau des tensions financières dans différents pays et secteurs. Les mesures publiques qui visaient des vulnérabilités particulières ont été plus efficaces pour atténuer les tensions que celles visant à soutenir les banques et l’économie en général. -
Risk Amplification Macro Model (RAMM)
Le modèle macroéconomique d’amplification des risques (modèle RAMM) est un nouveau modèle dynamique non linéaire à deux pays qui rend compte de chocs négatifs rares, mais graves. Le modèle RAMM peut être utilisé pour évaluer les implications de scénarios de risques d’origine intérieure ou étrangère pour la stabilité financière. -
Stagflation and Topsy-Turvy Capital Flows
Les flux de capitaux non réglementés sont probablement trop élevés en période de stagflation, en raison d’une externalité macroéconomique qui agit par le canal de l’offre dans l’économie. Les entrées de capitaux font augmenter les salaires intérieurs et exercent des pressions à la hausse indésirables sur les coûts des entreprises. Pourtant, les forces du marché sont susceptibles de causer ces entrées de capitaux. Or une gestion optimale des flux de capitaux viserait plutôt des sorties nettes.