E62 - Politique budgétaire
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The Central Bank Strikes Back! Credibility of Monetary Policy under Fiscal Influence
Dans beaucoup d’économies avancées, les banques centrales jouissent d’un haut degré d’indépendance, ce qui met les décisions de politique monétaire à l’abri de l’influence politique. Mais comment une banque centrale indépendante devrait-elle réagir si elle subit des pressions de la part des responsables de la politique budgétaire? Nous cherchons à savoir si une banque centrale a avantage à concevoir un cadre de politique monétaire dont l’action est conditionnée à la conduite de la politique budgétaire. -
The Financial Origins of Non-fundamental Risk
Nous explorons l’idée selon laquelle le secteur financier peut faire peser des risques non fondamentaux sur le reste de l’économie. Nous nous demandons aussi si les politiques publiques peuvent permettre de réduire ces risques, que ce soit en augmentant l’offre d’actifs sûrs garantis par l’État ou en faisant baisser la demande d’actifs sûrs. -
Optimal Monetary Policy According to HANK
Nous étudions la politique monétaire optimale dans un modèle néokeynésien à agents hétérogènes résoluble analytiquement. Dans ce modèle, la banque centrale est incitée à réduire les inégalités de consommation, en plus de maintenir l’activité économique à son niveau optimal et l’inflation stable. -
From He-Cession to She-Stimulus? The Labor Market Impact of Fiscal Policy Across Gender
Les effets des politiques budgétaires expansionnistes sur la situation des hommes et des femmes sur le marché du travail varient selon la catégorie de dépenses publiques. Les femmes profitent davantage d’une hausse des dépenses affectées à la masse salariale, alors que les hommes sont les grands bénéficiaires d’une augmentation des dépenses d’investissement public. -
Fiscal Spillovers: The Case of US Corporate and Personal Income Taxes
Comment les changements de taux d’imposition sur le revenu des particuliers et des entreprises aux États-Unis se répercutent-ils sur les partenaires commerciaux de ce pays? Lorsque ces taux sont abaissés, les répercussions extérieures ne sont pas les mêmes dans les deux cas : elles sont généralement modérées et négatives dans celui du taux d’imposition des entreprises, et assez importantes et positives dans celui du taux d’imposition des particuliers. -
The uneven economic consequences of COVID 19: A structural analysis
Au moyen d’un modèle structurel, nous étudions les répercussions économiques du choc de la COVID-19. Ses effets inégaux, comme la hausse du chômage chez les jeunes ménages, ont accentué les conséquences négatives sur la macroéconomie, les vulnérabilités des ménages et les inégalités de consommation. Les programmes d’aide publique ont stimulé l’économie et réduit les inégalités et les vulnérabilités à moyen terme. -
ToTEM III: The Bank of Canada’s Main DSGE Model for Projection and Policy Analysis
ToTEM III est la toute nouvelle mouture du principal modèle d’équilibre général dynamique et stochastique que la Banque du Canada utilise pour effectuer des projections et des analyses de politiques. Le modèle aide le personnel de la Banque à décrire de manière claire et cohérente l’état actuel de l’économie canadienne et son évolution prévisible. -
Monetary Policy, Trends in Real Interest Rates and Depressed Demand
Au cours des dernières décennies, les taux d’intérêt réels se sont inscrits en baisse. L’explication la plus courante est que ces tendances reflètent la faiblesse de la demande, qui s’explique par des facteurs démographiques et technologiques et d’autres facteurs réels. Nous examinons l’hypothèse selon laquelle ces tendances ont pu être amplifiées par certaines caractéristiques de la politique monétaire. -
Shaping the future: Policy shocks and the GDP growth distribution
Les politiques mises en œuvre par les banques centrales et les gouvernements peuvent-elles influer sur les risques qui entourent les perspectives de croissance du produit intérieur brut (PIB)? Nous constatons que les mesures de relance budgétaire augmentent davantage les chances d’avoir une forte croissance du PIB – surtout lorsque la politique monétaire est contrainte – qu’elles ne font baisser les risques d’avoir une faible croissance du PIB. La relance budgétaire devrait donc accélérer la reprise après la pandémie de COVID-19.