E5 - Politique monétaire, banque centrale, masse monétaire et crédit
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Central Bank Communications Before, During and After the Crisis: From Open-Market Operations to Open-Mouth Policy
L’époque où les banques centrales agissaient en secret et dans l’opacité est révolue. L’adoption de cibles d’inflation au début des années 1990 a eu pour effet d’accroître la transparence et l’importance des communications dans la conduite de la politique monétaire. -
ToTEM II: An Updated Version of the Bank of Canada’s Quarterly Projection Model
Ce rapport fournit une description technique détaillée de TOTEM II, la nouvelle version du modèle de projection trimestrielle que la Banque du Canada a commencé à utiliser en juin 2011, en remplacement de TOTEM (Murchison et Rennison, 2006). -
The Common Component of CPI: An Alternative Measure of Underlying Inflation for Canada
Les auteurs proposent une mesure de l’inflation sous-jacente au Canada qu’ils obtiennent en estimant, à partir de données mensuelles, un modèle factoriel des variations des composantes individuelles de l’indice des prix à la consommation (IPC). -
Money Market Rates and Retail Interest Regulation in China: The Disconnect between Interbank and Retail Credit Conditions
En Chine, certains taux d’intérêt (les taux interbancaires et les rendements obligataires) sont établis par le marché, alors que d’autres (les taux des prêts aux ménages et aux entreprises et les taux de rémunération des dépôts) sont administrés. -
16 mai 2013
Les politiques monétaires non traditionnelles : évolution des pratiques, effets et coûts potentiels
En réponse à la récente crise financière, les grandes banques centrales ont mis en place plusieurs types de mesures de politique monétaire non traditionnelles : mécanismes de soutien à la liquidité, facilités de crédit, achats d’actifs et indications prospectives. Jusqu’ici, ces mesures semblent avoir porté leurs fruits. Elles ont contribué au rétablissement du fonctionnement des marchés, facilité la transmission de la politique monétaire et stimulé l’activité économique. Elles ne sont toutefois pas sans coûts potentiels, notamment si l’on considère les difficultés que peuvent poser le grossissement important de la taille du bilan des banques centrales et le retrait, à terme, de ces politiques, ainsi que les vulnérabilités susceptibles de découler d’une détente monétaire prolongée. -
Countercyclical Bank Capital Requirement and Optimized Monetary Policy Rules
Les auteurs explorent les implications macroéconomiques de différents niveaux de contracyclicité des exigences de fonds propres bancaires en se servant du modèle BOCGEM- FIN, un modèle d’équilibre général dynamique et stochastique de grande taille qui comporte des frictions réelles, nominales et financières ainsi qu’un secteur bancaire. -
The Cyclicality of Sales, Regular and Effective Prices: Business Cycle and Policy Implications
Les auteurs analysent les propriétés cycliques des soldes, des variations de prix des articles non soldés et des prix moyens acquittés par les consommateurs (prix « effectifs »), à l’aide de données sur les prix et les quantités vendues provenant d’un grand nombre de détaillants dans de nombreuses agglomérations américaines. -
On the Welfare Effects of Credit Arrangements
Dans cette étude, les auteurs examinent les effets de différents modes de crédit sur le bien-être et la sensibilité de ces effets au mécanisme de négociation et à l’inflation. Dans un marché soumis à la concurrence, un écart par rapport à la règle de Friedman est toujours sous-optimal. De plus, le crédit peut réduire le bien-être étant donné qu’en accroissant la consommation de ceux qui y ont recours, il fait monter le niveau des prix, obligeant ainsi les utilisateurs de monnaie à réduire leur consommation s’ils sont confrontés à une contrainte de liquidité. -
15 novembre 2012
La politique monétaire et le canal de la prise de risque : éclairage apporté par le comportement de prêteur des banques
La crise financière de 2007-2009 et le maintien ultérieur des taux d’intérêt réels à des niveaux historiquement bas ont ressuscité le débat autour de la propension des agents économiques à accepter des risques plus importants lorsque les taux d’intérêt restent longtemps bas. Cet appétit accru pour le risque, qui pousse les agents à rechercher des placements et des stratégies d’investissement plus lucratifs, constitue ce qu’on appelle le canal de la prise de risque liée à la politique monétaire. De récents travaux semblent indiquer que les politiques de prêt suivies par les banques dans un contexte de faibles taux d’intérêt ne sont pas incompatibles avec l’existence d’un tel canal en Europe, en Amérique du Sud, aux États-Unis et au Canada. Plus précisément, ces travaux donnent à voir que les conditions des prêts accordés aux emprunteurs à risque sont moins contraignantes lorsque les taux d’intérêt sont bas. Le canal de la prise de risque amplifie peut-être la transmission des effets de la politique monétaire par les canaux traditionnels, aboutissant à une offre excessive de crédit.