E52 - Politique monétaire
-
-
The 2021–22 Surge in Inflation
La hausse de l’inflation en 2021 et 2022 a donné lieu à de plus en plus de publications et de débats sur les causes de cette flambée, de même qu’au sujet de la trajectoire de l’inflation à court et moyen terme. Notre examen présente trois messages clés. -
Gazing at r-star: A Hysteresis Perspective
Bon nombre des raisons avancées pour expliquer le recul des taux d’intérêt lors des 30 dernières années soulignent le rôle joué par le vieillissement de la population ou la montée des inégalités de revenu dans la croissance de la demande agrégée d’actifs sur le long terme. Sans nier l’importance de ces facteurs, cette étude montre tout d’abord que le principal changement à l’origine d’une hausse de la demande d’actifs au cours de cette période a plutôt été le désir accru des ménages (selon leur classe d’âge et catégorie de revenu) d’acquérir des actifs. -
Understanding Post-COVID Inflation Dynamics
Nous proposons un modèle macroéconomique comportant une courbe de Phillips non linéaire qui s’aplatit lorsque les pressions inflationnistes sont modérées et se redresse lorsque ces dernières sont élevées. Notre modèle peut générer des augmentations plus marquées de l’inflation causées par des hausses imprévues des coûts et des chocs de demande qu’un modèle linéaire standard en période de forte inflation. -
Monetary Policy, Credit Constraints and SME Employment
Nous revenons sur un vieux débat : les contraintes financières amplifient-elles ou amortissent-elles la transmission des effets de la politique monétaire à l’économie réelle? Pour répondre à cette question, nous proposons une simple stratégie empirique combinant des données relatives au niveau d’emploi et au bilan des entreprises, des chocs de politique monétaire ciblés et des données d’enquête sur les activités de financement. -
Stagflation and Topsy-Turvy Capital Flows
Les flux de capitaux non réglementés sont probablement trop élevés en période de stagflation, en raison d’une externalité macroéconomique qui agit par le canal de l’offre dans l’économie. Les entrées de capitaux font augmenter les salaires intérieurs et exercent des pressions à la hausse indésirables sur les coûts des entreprises. Pourtant, les forces du marché sont susceptibles de causer ces entrées de capitaux. Or une gestion optimale des flux de capitaux viserait plutôt des sorties nettes. -
Harnessing the benefit of state-contingent forward guidance
Quand le taux d’intérêt neutre est à un niveau bas, une banque centrale est plus susceptible d’abaisser son taux directeur à la valeur plancher en cas de ralentissement économique. Dans un tel contexte, elle peut avoir recours à sa gamme élargie d’outils de politique monétaire, dont font partie les indications prospectives, pour mieux surmonter le défi que pose la valeur plancher. À l’aide du modèle TOTEM de la Banque du Canada, nous évaluons les avantages et les limites des indications prospectives subordonnées à l’état de la conjoncture dans un régime de ciblage flexible de l’inflation. -
The Central Bank’s Dilemma: Look Through Supply Shocks or Control Inflation Expectations?
Lorsque les pays sont frappés par des chocs d’offre, les banques centrales sont souvent confrontées à un dilemme : faire abstraction de tels chocs ou y réagir pour s’assurer que les attentes d’inflation restent ancrées. Dans cette étude, nous proposons un cadre maniable pour prendre en compte ce dilemme et rechercher une politique optimale en partant d’une gamme d’hypothèses sur la formation des attentes. -
House Price Responses to Monetary Policy Surprises: Evidence from the U.S. Listings Data
Les études effectuées à ce jour indiquent que les prix des logements réagissent aux décisions inattendues de politique monétaire avec un décalage important, l’effet maximal se faisant sentir après des années. Nous soutenons, nouvelles preuves à l’appui, que cette réaction est en fait beaucoup plus rapide. -
Risk and State-Dependent Financial Frictions
À partir d’un modèle non linéaire de type nouveau keynésien avec accélérateur financier, nous montrons que les frictions financières créent d’importants effets d’amplification dépendants de la conjoncture. Les chocs se propagent davantage en périodes de tensions financières. Nous proposons un cadre d’équilibre général dynamique et stochastique à changement de régime qui permet de produire des estimations avec efficacité et améliore la qualité de l’ajustement du modèle.