E2 - Macroéconomie : consommation, épargne, production, emploi et investissement
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Credit Crunches from Occasionally Binding Bank Borrowing Constraints
Nous présentons un modèle dans lequel les banques et les autres intermédiaires financiers font parfois face à des conditions d’emprunt contraignantes et à des coûts d’émission d’actions. Près de l’état stationnaire, ces intermédiaires peuvent obtenir du financement par émission d’actions à coût nul, au moyen des bénéfices non répartis. -
Alternative Scenario to the October 2017 MPR Base-Case Projection: Higher Potential Growth
Nous construisons un scénario de rechange dans lequel le facteur travail tendanciel et les investissements des entreprises sont supérieurs à ce qui est prévu dans le scénario de référence du Rapport sur la politique monétaire de la Banque du Canada. -
Downward Nominal Wage Rigidity in Canada: Evidence Against a “Greasing Effect”
La rigidité à la baisse des salaires nominaux (RBSN) a souvent été invoquée pour justifier le ciblage d’un taux d’inflation positif. Il est communément admis qu’une inflation positive peut, en exerçant une pression à la baisse sur les salaires réels, « huiler les rouages » du marché du travail et faciliter les ajustements de ce marché durant les récessions. -
Labour Force Participation: A Comparison of the United States and Canada
Cette note examine les facteurs à l’origine de la hausse récente du taux d’activité aux États-Unis et s’interroge sur la vraisemblance d’une évolution comparable au Canada. L’accroissement du taux d’activité aux États-Unis a résulté essentiellement du redressement de l’activité des travailleurs dans la force de l’âge qui a succédé à la baisse survenue après la crise. -
Wage Growth in Canada and the United States: Factors Behind Recent Weakness
Dans cette note, nous nous interrogeons sur les raisons de la croissance relativement modérée des salaires au Canada depuis la baisse des prix des produits de base, en 2014, et cherchons à établir si des facteurs conjoncturels (telle une marge de ressources inutilisées sur le marché du travail) ou structurels (redistribution des ressources et évolution démographique, par exemple) sont en cause. -
A Structural Interpretation of the Recent Weakness in Business Investment
La croissance de l’investissement des entreprises a fortement ralenti dans les économies avancées depuis 2012 : elle se situe en moyenne à tout près de 2 %, contre 4 % avant la crise. Plusieurs études récentes ont expliqué la faiblesse de l’investissement des entreprises en attribuant un rôle prépondérant aux facteurs cycliques, notamment l’incidence d’une demande globale modérée et, à un moindre degré, le rôle joué par l’incertitude accrue et le resserrement des conditions de financement. -
Downward Nominal Wage Rigidity, Inflation and Unemployment: New Evidence Using Micro‐Level Data
Selon une étude récente, la rigidité à la baisse des salaires nominaux (RBSN) sur le marché canadien du travail aurait pris de l’ampleur à la suite de la récession de 2008‐2009 (voir Brouillette, Kostyshyna et Kyui, 2016). -
Volatility Risk and Economic Welfare
La présente étude traite des effets sur le bien-être de la volatilité qui varie dans le temps. L’auteur construit un modèle à croissance endogène résoluble qui intègre des préférences récursives, une volatilité stochastique et des coûts d’ajustement du capital. -
11 mai 2017
Comment expliquer l’atonie de l’investissement des entreprises à l’échelle mondiale? Éléments de réponse tirés des économies avancées
Plusieurs facteurs qui influencent les investissements des entreprises peuvent offrir une explication à l’atonie de l’investissement observée dans les économies avancées depuis la crise financière mondiale, et plus particulièrement depuis 2014. La lenteur du rythme de croissance de la demande globale ne peut rendre entièrement compte de la faiblesse récente des dépenses d’investissement, qui apparaît essentiellement liée à l’effondrement des prix internationaux des matières premières et à la montée de l’incertitude économique. À terme, le taux de progression des investissements des entreprises demeurera vraisemblablement inférieur à ce qu’il était avant la crise, pour une bonne part à cause de facteurs structurels comme le vieillissement démographique.