Les quatre essais publiés ici donnent un aperçu utile aux personnes désireuses de comprendre les enjeux et le contexte des politiques publiques entourant la stabilité du système financier.
Dans leur étude, les auteurs analysent douze modèles de l'économie canadienne élaborés par des organismes des secteurs privé et public et en comparent les paradigmes, la structure ainsi que les propriétés dynamiques.
Avec l'abandon, dans nombre de grands pays, de la poursuite de cibles monétaires au cours des vingt dernières années, la question a été soulevée de savoir si les banques centrales devraient même se soucier de la monnaie pour la formulation et la mise en oeuvre de leur politique monétaire.
Les auteurs du rapport évaluent plusieurs règles de politique monétaire simples à l'aide de douze modèles différents de l'économie canadienne utilisés dans les secteurs privé et public. Ils constatent qu'aucune des règles étudiées n'est robuste face à l'incertitude de la modélisation, c'est-à-dire qu'aucune ne donne de bons résultats dans la totalité des modèles.
Le secteur financier canadien continue de connaître d'importants changements. Les auteurs font le point sur l'évolution récente du secteur et réexaminent certains défis auxquels sont confrontés les fournisseurs de services financiers et qui ont été décrits dans le Rapport technique n° 82.
La dépréciation marquée du dollar canadien et le lancement réussi de l'euro ont déclenché un débat animé quant aux avantages que procurerait l'adoption du dollar américain comme monnaie officielle au Canada.
La Banque du Canada a recours à l'inflation mesurée par l'indice de référence, c'est-à-dire le taux de variation sur douze mois de l'indice des prix à la consommation hors alimentation, énergie et effet des modifications des impôts indirects, pour la guider dans la conduite de la politique monétaire.
Les auteurs étudient le comportement qu'a affiché le cours du dollar canadien de 1997 à 1999 afin d'y déceler des signes de volatilité excessive ou de forte surréaction. Ils se servent d'un petit modèle économétrique, fondé sur les déterminants fondamentaux du taux de change sur le marché, pour tenter d'établir le degré de sous-évaluation ou de surévaluation systématique de la monnaie canadienne.
L'étude décrit l'approche suivie par la Banque du Canada en matière de conception des systèmes de compensation et de règlement des gros paiements. Elle examine aussi le rôle de la Banque depuis l'adoption de la Loi sur la compensation et le règlement des paiements en juillet 1996.
La Banque du Canada a pris des mesures afin d'accroître la transparence de la politique monétaire canadienne. L'étude examine si cette plus grande transparence a aidé les marchés financiers à mieux comprendre la conduite de la politique monétaire.