Le passage à une société sans argent comptant peut soulever de nombreuses questions. On analyse ici la nécessité des espèces pour assurer l’uniformité de la monnaie.
Dans cette note analytique, nous nous penchons sur les options et facteurs d’ordre technique à prendre en considération pour élaborer des plans de prévoyance concernant une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) au Canada, et examinons en quoi ces options permettent de réaliser les objectifs de politique publique définis.
Dans un monde toujours plus numérique, les émetteurs privés de monnaies numériques risquent d’entraver la capacité des banques centrales à stabiliser l’économie. En maintenant l’attractivité des monnaies de banque centrale parmi les instruments de paiement de l’ère numérique, la monnaie de banque centrale numérique pourrait aider à préserver la souveraineté monétaire des États.
Il est peu probable que l’amélioration de la conduite de la politique monétaire soit ce qui motive le plus les banques centrales à émettre leur propre monnaie numérique. Bien que certains avancent qu’une monnaie numérique de banque centrale permettrait d’instaurer des systèmes de transfert plus complexes ou d’abaisser les taux d’intérêt en dessous de la valeur plancher, nous constatons que ces avantages pourraient s’avérer mineurs ou difficiles à concrétiser.
Dans cette note, nous étudions l’effet des baisses des taux hypothécaires sur les habitudes de dépense en biens durables et de remboursement de dettes des emprunteurs.
La croissance du produit intérieur brut réel tend à être nettement plus forte lorsqu’une proportion importante des branches d’activité et des composantes de la demande connaît une expansion, c’est-à-dire lorsque la croissance s’étend dans plusieurs secteurs.
Le mécanisme de création et de rachat de fonds négociés en bourse à revenu fixe cotés aux États-Unis a évolué. Les parts des fonds de fournisseurs établis s’échangent habituellement contre des paniers d’obligations. En revanche, les parts des fonds récents gérés par de nouveaux fournisseurs ont tendance à être créées et rachetées presque exclusivement au comptant. Les nouveaux fonds sont ainsi exposés à un risque de liquidité, ce qui a une incidence sur la stabilité financière.
Nous montrons comment les données de marché peuvent renseigner sur les relations entre la politique monétaire et la politique budgétaire. Les contrats à terme sur les fonds fédéraux sont des contrats privés qui reflètent les attentes des investisseurs en matière de politique monétaire.
Le système financier canadien est vulnérable aux cybermenaces. Or, pour beaucoup d’entreprises, les cyberrisques sont difficiles à quantifier. Nous étudions l’information publique concernant les cyberincidents passés afin de mieux comprendre les risques actuels, et constatons qu’il faut avoir une vue d’ensemble pour bien saisir la nature de ce type de risque.