19 mai 2002
Publication
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18 mai 2002
Les acquisitions d'entreprises par des intérêts étrangers et le dollar canadien : examen des données et implications
Depuis 1995, les acquisitions d'entreprises étrangères par des résidents canadiens et celles d'entreprises canadiennes par des résidents d'autres pays ont augmenté. Durant la majeure partie de cette période, même si le dollar s'est déprécié, le solde net des flux d'investissements directs étrangers est demeuré pratiquement nul. La récente tendance à la hausse des flux d'acquisitions bilatéraux s'inscrit dans le processus de la mondialisation, qui incite les entreprises à regrouper et à rationaliser leurs opérations, et n'est pas liée au cours du dollar canadien. Selon les modèles types d'équilibre des actifs internationaux, il n'existerait aucune relation entre le taux de change du dollar canadien et les prises de contrôle d'entreprises canadiennes par des intérêts étrangers puisqu'une variation du taux de change ne confère pas d'avantage systématique aux acheteurs étrangers par rapport aux acheteurs nationaux. Les acquisitions d'entreprises canadiennes par des non-résidents se traduisent vraisemblablement par une amélioration du bien-être. Ces prises de contrôle reposent sur le consentement mutuel des parties et supposent que les acheteurs étrangers s'estiment en mesure de faire fructifier davantage l'actif de l'entreprise. -
24 avril 2002
Rapport sur la politique monétaire – Avril 2002
Lors de la parution du Rapport sur la politique monétaire de novembre dernier, deux sujets dominaient l’analyse : le ralentissement économique mondial et les conséquences des attentats terroristes de septembre. -
23 janvier 2002
Mise à jour du Rapport sur la politique monétaire – Janvier 2002
Dans la livraison de novembre du Rapport sur la politique monétaire, on estimait que le moment auquel s’amorcerait la reprise de l’activité économique au Canada cette année et l’ampleur qu’elle aurait dépendaient essentiellement de l’évolution de la situation géopolitique et de la rapidité avec laquelle la confiance des ménages et des entreprises reviendrait à la normale. -
21 janvier 2002
Revue de la Banque du Canada - Hiver 2001-2002
Page couverture
Pièce byzantine de 40 nummi
La pièce de bronze de 40 nummi est la plus grande et la plus lourde à avoir été frappée sous Justinien; elle pèse 22,76 grammes et sa taille s'apparente à celle d'un ancien dollar d'argent du Canada. Cette pièce a été émise à Constantinople, l'actuelle Istanbul, capitale de l'Empire byzantin. Elle fait partie de la Collection nationale de monnaies de la Banque du Canada.
Photographie : James Zagon, Ottawa
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21 décembre 2001
La résolution des crises financières internationales : capitaux privés et fonds publics
Au cours de la dernière année et demie, les auteurs Andy Haldane, de la Banque d'Angleterre, et Mark Kruger, de la Banque du Canada, ont mis au point un cadre de résolution des crises financières internationales qui incite tant les créanciers que les débiteurs à faire face à ces crises tout en préservant l'intégrité du système financier international. Ce cadre, fondé sur des principes plutôt que sur des règles, tente de clarifier les rôles et les responsabilités qui incombent respectivement aux secteurs public et privé. Le caractère prévisible des décisions des organismes officiels influe grandement sur les anticipations du secteur privé, et la limitation des crédits octroyés par le Fonds monétaire international favorise nettement cette prévisibilité. L'imposition de telles limites confère au secteur privé un rôle crucial dans la résolution des crises, tout en incitant débiteurs et créanciers à travailler de concert à la recherche de solutions. Axé sur la limitation des crédits officiels, sur la clarté et sur une approche ordonnée, ce cadre peut contribuer à réduire l'incidence des crises financières ainsi que leurs coûts. -
20 décembre 2001
Le marché canadien des titres à revenu fixe : évolution récente et perspectives
À l'instar d'autres marchés nationaux de capitaux, le marché canadien des titres à revenu fixe traverse actuellement une période de transformation d'ordre structurel. Les auteurs se penchent sur l'évolution et les tendances récentes de ce marché ainsi que sur leurs répercussions possibles. Sous la double influence de la diminution des besoins de financement du gouvernement fédéral et de la hausse soutenue des émissions du secteur privé, la physionomie du marché canadien des titres à revenu fixe a sensiblement changé. Les titres du gouvernement canadien constituent une proportion importante des instruments à revenu fixe en circulation et jouent un rôle fondamental. Ils servent notamment de référence pour l'évaluation d'autres titres négociables, et les acteurs du marché les utilisent comme instrument de couverture pour gérer leur exposition au risque. La réduction du volume des émissions de titres du gouvernement canadien a contribué à une baisse de la liquidité du marché des obligations de référence. Le marché des titres de sociétés étant encore assez peu développé et peu liquide comparativement à celui des titres du gouvernement canadien, cela suscite des préoccupations d'ordre plus général quant à l'avenir du marché canadien des titres à revenu fixe. Il existe à l'heure actuelle peu d'instruments susceptibles de prendre le relais de ces derniers en tant qu'outils de couverture et de référence. Le gouvernement fédéral s'est cependant engagé à préserver l'intégrité du marché des émissions de référence et prend des mesures pour améliorer la liquidité de ce dernier et atténuer les pressions sur l'offre effective de ces titres. Le marché s'oriente par ailleurs vers l'utilisation de plateformes de négociation électronique pouvant faciliter le processus de détermination des prix, accroître la rentabilité et améliorer la liquidité et la transparence du marché. -
19 décembre 2001
La gestion des risques du Compte du fonds des changes
Michel Rochette, du Module de gestion du risque de la Banque du Canada, décrit brièvement les méthodes qui sont utilisées pour cerner, analyser, modéliser et gérer les principaux risques inhérents aux opérations du Compte du fonds des changes (CFC), c'est-à-dire le compte où sont détenues les réserves de devises du gouvernement fédéral. L'auteur examine en […] -
18 novembre 2001
Une nouvelle mesure de l'inflation fondamentale
La Banque du Canada a défini sa fourchette cible de maîtrise de l'inflation en fonction du taux d'accroissement de l'IPC (indice des prix à la consommation) global, mais elle a recours à un indice qui mesure l'inflation tendancielle ou fondamentale pour la guider, à court terme, dans la conduite de la politique monétaire. Lorsque la cible d'inflation a été reconduite en mai 2001, la Banque du Canada a annoncé qu'elle adoptait une nouvelle mesure de l'inflation fondamentale. Cette mesure exclut les huit composantes les plus volatiles de l'IPC ainsi que l'effet des modifications des impôts indirects sur les autres composantes. L'auteur se penche sur la définition de la nouvelle mesure de l'inflation fondamentale et décrit certains de ses avantages par rapport à l'ancienne. Il souligne que la nouvelle mesure a un fondement statistique plus solide, est plus conforme à la théorie économique et permet de mieux prévoir l'évolution de l'inflation dans son ensemble. Malgré tout, la Banque continuera de suivre l'évolution d'une vaste gamme d'indicateurs au moment d'évaluer la trajectoire probable de l'inflation.