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  • 23 août 2003

    Revue de la Banque du Canada - Été 2003

    Revue BdC - Été 2003

    Page couverture

    Obligation canadienne de la Première Guerre mondiale

    L'obligation à dix ans de 100 $ du premier emprunt de guerre est à peine plus grande qu'une feuille de papier grand format. Elle fait partie de la Collection nationale de monnaies, Banque du Canada.

    Photographie : Gord Carter, Ottawa.

  • 22 août 2003

    La mesure des attentes de taux d'intérêt au Canada

    Les attentes des marchés financiers quant à l'évolution future du taux cible du financement à un jour constituent une importante source d'information pour la Banque du Canada. C'est par l'entremise des marchés financiers que les modifications au taux directeur se transmettent aux autres variables financières, telles que les taux d'intérêt à long terme, le taux de change et les autres prix d'actifs. Une appréciation juste des attentes des marchés peut par conséquent aider les autorités monétaires à évaluer les répercussions possibles des mesures envisagées. Johnson examine l'hypothèse relative aux attentes, selon laquelle il est possible de mesurer les attentes concernant les niveaux futurs du taux cible du financement à un jour en s'appuyant sur les rendements courants du marché monétaire. Bien que l'on puisse déterminer les attentes à partir du rendement courant de n'importe quel titre à revenu fixe à court terme, certains de ces actifs se sont révélés des indicateurs plus fiables que d'autres. La mise en oeuvre d'un régime de dates d'annonce préétablies a coïncidé avec l'accroissement du pouvoir de prévision de ces actifs à court terme. Par suite de cette amélioration, un modèle relativement simple de la courbe de rendement peut maintenant fournir une mesure exacte des attentes des marchés financiers.
  • 21 août 2003

    Le point sur la « dollarisation » du Canada

    Les auteurs décrivent une enquête spéciale sur les pratiques des entreprises canadiennes en matière de paiement et de présentation de l'information financière qui a été menée par les bureaux régionaux de la Banque du Canada afin de déterminer si le dollar américain a commencé à supplanter le dollar canadien comme unité de compte. La Banque a demandé à un éventail représentatif d'entreprises en quelles monnaies : i) elles indiquent leurs prix de vente à leurs clients canadiens; ii) elles les indiquent à leurs clients étrangers; iii) elles établissent leurs états financiers; iv) elles fixent les salaires. Les résultats présentés actualisent certains de ceux exposés dans un article de Murray et Powell paru antérieurement dans la Revue de la Banque du Canada. Les données indiquent qu'en dépit de la prédominance du billet vert dans le commerce mondial et de son rôle d'étalon de valeur international, l'utilisation du dollar américain au Canada est très limitée. La vaste majorité des sociétés canadiennes établissent leurs prix et leurs états financiers en dollars canadiens, et très peu de Canadiens touchent un salaire versé dans une monnaie étrangère. Le dollar canadien demeure nettement privilégié pour l'établissement de la plupart des prix et des états financiers au Canada et la « dollarisation » reste un phénomène marginal.
  • 23 mai 2003

    La Banque du Canada : vers une plus grande transparence

    Durant les années 1990, la Banque du Canada a apporté plusieurs modifications au cadre de conduite de la politique monétaire. Dans les décennies 1960 et 1970, les décisions relatives à cette dernière étaient prises dans un contexte d'opacité entourant aussi bien les moyens utilisés que les fins visées, ce qui tendait à soustraire la Banque à la critique et à son obligation de rendre des comptes. Depuis les années 1970, la Banque s'attache à faire preuve de plus d'ouverture et de transparence. Elle a ainsi délaissé ses nombreux outils d'intervention pour se concentrer sur un objectif unique et clairement défini : la maîtrise de l'inflation. Selon une enquête récente, la Banque du Canada se situe dans la moyenne des banques centrales sur le plan de la transparence, et le bilan de l'institution souffre de ce qu'elle ne publie ni les prévisions sur lesquelles elle fonde ses décisions de politique monétaire, ni les procès-verbaux des réunions de son organe décisionnel, ni les relevés des votes pris à ces réunions. Chant estime que les changements que la Banque a opérés ont été très profitables au public, mais qu'elle devrait continuer d'encourager les recherches sur les bienfaits d'un taux d'inflation bas et stable et de renseigner les autres décideurs et la population sur les résultats obtenus.
  • 22 mai 2003

    Cibles d'inflation et planification à moyen terme : quelques règles empiriques simples

    La poursuite de cibles d'inflation, un contexte macroéconomique stable et un taux de croissance moyen de la production potentielle peu susceptible de varier de façon importante dans les quelques années à venir sont autant de facteurs qui aident les ménages, les entreprises et les administrations publiques à dresser leurs plans économiques et financiers à moyen terme. Plusieurs règles empiriques simples peuvent servir à faciliter cette planification. En particulier, le régime de cibles d'inflation a permis de maintenir, en moyenne sur plusieurs années, la plupart des principales mesures de l'inflation très près du point médian de la fourchette cible. Ce régime, combiné à un cadre budgétaire bien défini, a favorisé la création d'un contexte macroéconomique plus stable, dans lequel la production fluctue moins autour de son niveau potentiel. Le taux d'accroissement de la production potentielle devrait s'établir en moyenne à 3 % environ au cours des prochaines années. Compte tenu de ces facteurs et des relations observées par le passé, il est probable que le revenu du travail, les profits et les dépenses de consommation progresseront en moyenne de quelque 5 % à moyen terme. Les taux d'intérêt réels et nominaux à long terme devraient continuer d'être stables, les rendements réels à 30 ans, osciller vraisemblablement autour de 3,5 ou 4,0 %, et les rendements nominaux, se tenir aux alentours de 5,5 ou 6,0 %.
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