11 novembre 2008
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11 novembre 2008
Coûts des divers modes de paiement : l'argent comptant est-il le moyen le moins onéreux pour les commerçants?
Le jeu de la concurrence force les commerçants à donner aux consommateurs la possibilité de régler leurs achats de biens ou de services par différentes méthodes. Chacune de celles-ci présente, pour les marchands, des coûts et des avantages différents. Pour mieux comprendre les coûts liés à l'acceptation d'un mode de paiement de détail, la Banque du Canada a mené une enquête auprès de plus de 500 commerçants au pays, laquelle a montré que ceux-ci considèrent le paiement au comptant comme le mode le plus économique. Les auteurs examinent cette perception en calculant les coûts de transaction variables associés aux paiements en espèces, par carte de débit et par carte de crédit. Ils constatent que les coûts associés à l'acceptation de chacune des méthodes de règlement varient selon le marchand et la valeur des transactions, les paiements par carte de débit constituant le moyen le moins coûteux pour un large éventail de détaillants. -
11 novembre 2008
L'incidence sur les marchés des déclarations prospectives concernant la politique monétaire : transparence ou prévisibilité?
Parce qu'elles veulent faire preuve de plus de transparence, les banques centrales s'efforcent constamment d'améliorer la manière dont elles communiquent de l'information aux marchés financiers et au public en général. C'est pourquoi beaucoup ont commencé à intégrer dans leurs communications des indications sur l'évolution du taux directeur sous la forme de déclarations prospectives. Les auteurs examinent le débat sur l'utilité d'une telle démarche d'un point de vue théorique puis empirique. Les données présentées indiquent que les déclarations prospectives de la Banque du Canada ont rendu cette dernière plus prévisible, mais pas forcément plus transparente. -
11 novembre 2008
Résumé du colloque « La conduite de la politique monétaire en régime de cibles d'inflation : l'expérience internationale »
Le colloque tenu par la Banque du Canada en juillet 2008 a réuni les dirigeants de banques centrales d'un large éventail de pays dotés ou non de cibles d'inflation et plusieurs chercheurs éminents dans le but d'analyser de près l'expérience de l'utilisation de cibles. L'article décrit les thèmes abordés par les deux orateurs principaux et par les divers conférenciers au cours des séances de travail, notamment la manière dont les banques centrales poursuivant une cible d'inflation peuvent faire face aux chocs extérieurs, les différents modes de prise de décision en matière de politique monétaire et les questions de transparence et de communication. Il rend également compte des débats de la séance de clôture, qui portait sur l'avenir des cibles d'inflation. -
25 octobre 2008
Enquête auprès des responsables du crédit – 3e trimestre de 2008
Les répondants ont signalé un resserrement généralisé des conditions du crédit aux entreprises en ce qui touche tant la dimension liée au prix que l’aspect non tarifaire. -
23 octobre 2008
Rapport sur la politique monétaire – Octobre 2008
Trois grands facteurs mondiaux interreliés exercent une influence marquée sur l’économie canadienne et rendent les perspectives plus incertaines qu’au moment de la publication de la Mise à jour du Rapport sur la politique monétaire en juillet. -
10 octobre 2008
Enquête sur les perspectives des entreprises - Automne 2008
Les résultats de l’enquête de l’automne révèlent que l’effet concomitant de la faiblesse de la demande américaine, de la volatilité des marchés financiers et de la décélération de l’activité dans l’Ouest du pays pèse plus lourdement sur l’activité économique au Canada. -
15 septembre 2008
La productivité au Canada : la taille de l'entreprise importe-t-elle?
Selon les résultats de recherches présentés dans cet article, les différences de taille d'entreprise aident à expliquer une bonne part de l'écart de productivité entre le Canada et les États-Unis. Les auteurs étudient tout d'abord les facteurs à l'origine de la relation positive entre la productivité et la taille de l'entreprise, puis documentent cette relation à l'aide de données canadiennes recueillies au niveau de l'entreprise. Ils examinent ensuite dans quelle mesure l'évolution du poids relatif des grandes entreprises peut expliquer celle de la productivité au Canada et les différences de niveau de productivité entre ce pays et les États-Unis. Ce faisant, ils font ressortir plusieurs facteurs qui jouent un rôle dans la détermination de la taille moyenne des entreprises et de la productivité globale. -
15 septembre 2008
La délocalisation et son incidence sur le marché du travail et la productivité : une revue de la littérature récente
La délocalisation est un aspect de plus en plus patent de la mondialisation en cours. Les résultats d'études empiriques indiquent que la délocalisation n'a pas eu d'incidence notable sur la croissance globale de l'emploi et des revenus dans les économies avancées au cours des deux dernières décennies, mais elle a vraisemblablement contribué à orienter la demande de main-d'oeuvre vers les emplois plus spécialisés. La délocalisation semble avoir des effets positifs sur la productivité, mais ces effets varient d'un pays à l'autre. -
15 septembre 2008
L'ajustement à l'envolée des prix des produits de base : l'expérience vécue par quatre pays industrialisés
Entre 2002 et 2008, les cours mondiaux des produits de base ont connu une augmentation sans précédent. Michael Francis examine la manière dont quatre pays industrialisés exportateurs de produits de base (l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et la Norvège) se sont adaptés au boom des matières premières. L'article analyse aussi bien l'ajustement direct lié à la hausse de l'emploi et des dépenses d'investissement dans le secteur des produits de base que l'ajustement indirect observé à l'échelle de l'économie. Le mécanisme d'ajustement indirect qu'a enclenché la progression des revenus imputable au boom des matières premières a été le principal vecteur d'ajustement dans chacune des quatre économies, en favorisant l'accroissement de la demande globale et l'appréciation des taux de change et en facilitant l'adaptation d'autres secteurs tels que la fabrication et la construction.