14 novembre 2013
Article de la Revue de la Banque du Canada
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15 août 2013
CSI : un modèle de suivi de la croissance à court terme du PIB réel du Canada
Le modèle CSI (pour Canada’s Short-Term Indicator) est un nouveau modèle qui permet d’actualiser quotidiennement, à partir du contenu informatif de 32 indicateurs, les prévisions du taux de croissance trimestriel du PIB réel. Il offre un outil de prévision à court terme capable d’exploiter d’importants volumes de données sans faire intervenir le jugement humain. Si l’exactitude des prévisions qu’il produit en début de trimestre laisse à désirer, il gagne beaucoup en précision à mesure qu’augmente la quantité d’informations. CSI est le dernier-né du large éventail de modèles et de sources d’information que la Banque utilise et soupèse pour établir ses prévisions à court terme. -
15 août 2013
L’exactitude des combinaisons de prévisions à court terme
Les auteurs évaluent si la combinaison de prévisions du PIB réel issues de différents modèles permet d’améliorer le pouvoir prédictif et examinent quelles méthodes de combinaison donnent les meilleurs résultats. Conformément aux travaux antérieurs, ils concluent que les prévisions combinées sont habituellement plus précises que celles tirées de divers modèles de référence pris individuellement. À l’encontre des données de plusieurs études, ils constatent néanmoins que l’attribution aux modèles de pondérations non uniformes, déterminées en fonction de la qualité des prévisions passées de ceux-ci, a en général pour effet d’accroître le pouvoir prédictif lorsque les prévisions diffèrent sensiblement d’un modèle à l’autre. -
15 août 2013
Le suivi des perspectives économiques à court terme des économies étrangères
La Banque du Canada emploie plusieurs modèles de prévision à court terme pour suivre l’évolution des grandes économies étrangères que sont les États-Unis, la zone euro, le Japon et la Chine. La conception des modèles prévisionnels relatifs à chacune de ces régions est influencée par le niveau de détail requis ainsi que par la rapidité de diffusion et la volatilité des données. Les prévisions générées par différents modèles sont habituellement combinées de manière à réduire l’incertitude liée à la modélisation, et le jugement des experts est mis à contribution pour y intégrer l’information qui n’apparaît pas directement dans les plus récents indicateurs. -
15 août 2013
L’analyse des mégadonnées : un nouveau domaine à explorer
Pour formuler la politique monétaire, la Banque du Canada s’appuie sur l’analyse d’un vaste ensemble de données économiques. Disposer plus facilement d’une information à jour et détaillée améliorerait la prise de décisions économiques en temps réel. Les progrès de la technologie ont rendu possible l’exploitation de quantités massives de données, les « mégadonnées », obtenues à partir des transactions commerciales, des médias sociaux et des ordinateurs en réseau. Les mégadonnées pourraient complémenter les sources traditionnelles d’informations, et fournir ainsi un nouvel éclairage aux fins du suivi de l’activité économique et de l’inflation. -
16 mai 2013
Les politiques monétaires non traditionnelles : évolution des pratiques, effets et coûts potentiels
En réponse à la récente crise financière, les grandes banques centrales ont mis en place plusieurs types de mesures de politique monétaire non traditionnelles : mécanismes de soutien à la liquidité, facilités de crédit, achats d’actifs et indications prospectives. Jusqu’ici, ces mesures semblent avoir porté leurs fruits. Elles ont contribué au rétablissement du fonctionnement des marchés, facilité la transmission de la politique monétaire et stimulé l’activité économique. Elles ne sont toutefois pas sans coûts potentiels, notamment si l’on considère les difficultés que peuvent poser le grossissement important de la taille du bilan des banques centrales et le retrait, à terme, de ces politiques, ainsi que les vulnérabilités susceptibles de découler d’une détente monétaire prolongée. -
16 mai 2013
Une analyse des profils migratoires régionaux au Canada
La connaissance des ressorts de la migration de la main-d’oeuvre entre les régions est essentielle pour bien appréhender la réaction de l’économie aux chocs macroéconomiques et définir des politiques qui favoriseront une redistribution efficiente de cette main-d’oeuvre. L’analyse des déterminants des flux migratoires au Canada de 1991 à 2006 montre que les disparités régionales de taux d’emploi et de revenu des ménages favorisent la mobilité géographique de la main-d’oeuvre et que les frontières provinciales et les différences linguistiques constituent des freins aux migrations. -
16 mai 2013
Les réserves de change canadiennes et la modélisation du choix de la composition de l’actif et du passif
En vue d’aider à la gestion des réserves de change, la Banque du Canada a récemment élaboré un modèle qui repose sur un appariement des éléments d’actif et de passif. Le modèle fournit aux responsables à la Banque et au ministère des Finances un outil pour l’analyse des décisions touchant la répartition des actifs et la composition du financement, en permettant de quantifier les arbitrages qui doivent être menés, dans le cas des actifs, entre le profil risque-rendement et la liquidité et, dans le cas des passifs, entre le coût de l’instrument de financement et le risque. -
21 février 2013
Le Cadre du G20 pour une croissance forte, durable et équilibrée : le point sur la coordination des politiques macroéconomiques depuis la crise
Depuis 2009, le Cadre du Groupe des Vingt (G20) pour une croissance forte, durable et équilibrée propose un mécanisme à l’appui de la coordination des politiques macroéconomiques à l’échelle internationale. Le Cadre a produit des résultats, dont la fixation d’objectifs en matière d’assainissement des finances publiques. Il reste que la croissance mondiale n’a été ni forte ni équilibrée depuis la crise. En outre, plusieurs pays avancés tardent à se doter de plans crédibles de redressement budgétaire, alors que les progrès vers une flexibilité accrue des taux de change dans certaines économies émergentes sont lents. Un renforcement du processus d’examen par les pairs et un approfondissement des analyses des effets de débordement internationaux permettraient d’accroître l’empreinte du Cadre sur les politiques mises en œuvre par les membres du G20. -
21 février 2013
La reprise de l’économie américaine au sortir de la Grande Récession : le rôle de la dette et du désendettement
La reprise américaine qui a succédé à la Grande Récession a été lente par rapport aux autres reprises survenues aux États-Unis durant l’après-guerre. Encouragés par le relâchement des critères d’octroi des prêts avant la crise, les ménages américains ont accumulé une dette d’un niveau insoutenable qui les a rendus vulnérables aux chocs négatifs. La chute considérable que les prix des actifs ont connue par la suite a obligé les ménages à assainir leurs bilans. Les ménages sont parvenus à réduire leur endettement, mais le secteur public doit maintenant s’attaquer au sien, ce qui pèsera sur la croissance économique au cours des prochaines années.