20 août 2002
Article de la Revue de la Banque du Canada
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19 août 2002
Le rôle des modèles dans l'élaboration de la politique monétaire
Dans cet article, les auteurs examinent une autre des stratégies adoptées par la Banque afin de parer à l'incertitude : le recours à des modèles soigneusement structurés pour établir des projections économiques et examiner les conséquences des divers risques sur ces dernières. Les modèles économiques sont des représentations délibérément simplifiées d'une réalité complexe qui permettent aux économistes d'élaborer des prévisions raisonnablement précises pouvant être aisément comprises et communiquées. En faisant appel à plusieurs modèles reposant sur différents paradigmes, la Banque réduit au minimum les erreurs de politique monétaire que pourrait entraîner le fait de se fonder sur une seule vision du monde et une seule façon de concevoir les modèles. Les auteurs analysent certains des modèles utilisés actuellement à la Banque, ainsi que le rôle joué par le jugement dans l'établissement des projections. -
18 août 2002
Le rôle des règles simples dans la conduite de la politique monétaire au Canada
La troisième stratégie employée par la Banque pour composer avec l'incertitude consiste à examiner des fonctions de réaction (ou « règles ») simples appropriées pour l'établissement du taux d'intérêt directeur. Depuis que John Taylor a présenté sa règle, celle-ci a été abondamment commentée et les recherches consacrées aux règles de politique monétaire simples se sont multipliées. Les règles simples comportent plusieurs avantages. En particulier, elles sont faciles à construire et à comprendre, et elles sont jugées « robustes » par certains économistes, c'est-à-dire qu'elles donneraient de bons résultats dans différents modèles économiques. Cet article donne un aperçu des recherches menées récemment au sujet de l'utilité et de la robustesse des règles de politique monétaire simples, notamment dans des modèles de l'économie canadienne. De plus, il décrit et explique le rôle de ces règles dans la conduite de la politique monétaire au Canada. -
21 mai 2002
Inflation et macroéconomie : changements survenus entre les années 1980 et 1990
Le niveau de l'inflation au Canada a été nettement plus bas au cours des dix dernières années que durant les deux décennies précédentes. Parallèlement, le comportement de l'inflation s'est profondément transformé. À partir des données et des travaux existants, l'auteur examine d'abord les changements que la variabilité, les taux de croissance et les autres propriétés de certaines variables macroéconomiques importantes ont connus durant les années 1980 et 1990. Il se penche ensuite sur la mesure dans laquelle ces changements sont liés à la réorientation de la politique monétaire pendant cette période. Enfin, il passe en revue les avantages économiques que le Canada a tirés de ces changements. -
20 mai 2002
Les tendances de la croissance de la productivité au Canada
Cet article décrit les grandes tendances affichées par la croissance de la productivité du travail au Canada depuis le début des années 1960 et résume les connaissances actuelles des causes des profils observés dans le passé. Une attention particulière est accordée à la seconde moitié des années 1990, durant laquelle le rythme de croissance de la productivité a été beaucoup plus rapide aux États-Unis qu'au Canada. L'auteur analyse les données empiriques sur la contribution des technologies de l'information et des communications aux écarts récents entre le taux de croissance de la productivité au Canada et celui enregistré aux États-Unis. Il examine également d'autres déterminants clés de la productivité d'un pays, notamment la formation du capital humain et l'ouverture aux échanges internationaux. Enfin, il évalue la probabilité que le taux tendanciel de croissance de la productivité augmente au Canada au cours des années à venir. -
19 mai 2002
Les flux de capitaux privés vers les économies de marché émergentes
Dans cet article, l'auteur retrace l'évolution des flux de capitaux vers les économies de marché émergentes depuis le début des années 1970 et s'intéresse particulièrement à la dernière décennie. Les marchés des capitaux des économies de marché émergentes ont considérablement progressé au cours de cette période, gagnant en profondeur et en résilience. L'auteur examine la nature changeante de ces flux en fait d'ampleur, de répartition géographique, de type d'instruments et de pays d'origine. Il traite également du rôle que la transformation du bassin d'investisseurs a joué dans le développement des flux de capitaux et donne un aperçu des facteurs qui ont alimenté la croissance des flux privés durant les années 1990. -
18 mai 2002
Les acquisitions d'entreprises par des intérêts étrangers et le dollar canadien : examen des données et implications
Depuis 1995, les acquisitions d'entreprises étrangères par des résidents canadiens et celles d'entreprises canadiennes par des résidents d'autres pays ont augmenté. Durant la majeure partie de cette période, même si le dollar s'est déprécié, le solde net des flux d'investissements directs étrangers est demeuré pratiquement nul. La récente tendance à la hausse des flux d'acquisitions bilatéraux s'inscrit dans le processus de la mondialisation, qui incite les entreprises à regrouper et à rationaliser leurs opérations, et n'est pas liée au cours du dollar canadien. Selon les modèles types d'équilibre des actifs internationaux, il n'existerait aucune relation entre le taux de change du dollar canadien et les prises de contrôle d'entreprises canadiennes par des intérêts étrangers puisqu'une variation du taux de change ne confère pas d'avantage systématique aux acheteurs étrangers par rapport aux acheteurs nationaux. Les acquisitions d'entreprises canadiennes par des non-résidents se traduisent vraisemblablement par une amélioration du bien-être. Ces prises de contrôle reposent sur le consentement mutuel des parties et supposent que les acheteurs étrangers s'estiment en mesure de faire fructifier davantage l'actif de l'entreprise. -
21 décembre 2001
La résolution des crises financières internationales : capitaux privés et fonds publics
Au cours de la dernière année et demie, les auteurs Andy Haldane, de la Banque d'Angleterre, et Mark Kruger, de la Banque du Canada, ont mis au point un cadre de résolution des crises financières internationales qui incite tant les créanciers que les débiteurs à faire face à ces crises tout en préservant l'intégrité du système financier international. Ce cadre, fondé sur des principes plutôt que sur des règles, tente de clarifier les rôles et les responsabilités qui incombent respectivement aux secteurs public et privé. Le caractère prévisible des décisions des organismes officiels influe grandement sur les anticipations du secteur privé, et la limitation des crédits octroyés par le Fonds monétaire international favorise nettement cette prévisibilité. L'imposition de telles limites confère au secteur privé un rôle crucial dans la résolution des crises, tout en incitant débiteurs et créanciers à travailler de concert à la recherche de solutions. Axé sur la limitation des crédits officiels, sur la clarté et sur une approche ordonnée, ce cadre peut contribuer à réduire l'incidence des crises financières ainsi que leurs coûts. -
20 décembre 2001
Le marché canadien des titres à revenu fixe : évolution récente et perspectives
À l'instar d'autres marchés nationaux de capitaux, le marché canadien des titres à revenu fixe traverse actuellement une période de transformation d'ordre structurel. Les auteurs se penchent sur l'évolution et les tendances récentes de ce marché ainsi que sur leurs répercussions possibles. Sous la double influence de la diminution des besoins de financement du gouvernement fédéral et de la hausse soutenue des émissions du secteur privé, la physionomie du marché canadien des titres à revenu fixe a sensiblement changé. Les titres du gouvernement canadien constituent une proportion importante des instruments à revenu fixe en circulation et jouent un rôle fondamental. Ils servent notamment de référence pour l'évaluation d'autres titres négociables, et les acteurs du marché les utilisent comme instrument de couverture pour gérer leur exposition au risque. La réduction du volume des émissions de titres du gouvernement canadien a contribué à une baisse de la liquidité du marché des obligations de référence. Le marché des titres de sociétés étant encore assez peu développé et peu liquide comparativement à celui des titres du gouvernement canadien, cela suscite des préoccupations d'ordre plus général quant à l'avenir du marché canadien des titres à revenu fixe. Il existe à l'heure actuelle peu d'instruments susceptibles de prendre le relais de ces derniers en tant qu'outils de couverture et de référence. Le gouvernement fédéral s'est cependant engagé à préserver l'intégrité du marché des émissions de référence et prend des mesures pour améliorer la liquidité de ce dernier et atténuer les pressions sur l'offre effective de ces titres. Le marché s'oriente par ailleurs vers l'utilisation de plateformes de négociation électronique pouvant faciliter le processus de détermination des prix, accroître la rentabilité et améliorer la liquidité et la transparence du marché. -
19 décembre 2001
La gestion des risques du Compte du fonds des changes
Michel Rochette, du Module de gestion du risque de la Banque du Canada, décrit brièvement les méthodes qui sont utilisées pour cerner, analyser, modéliser et gérer les principaux risques inhérents aux opérations du Compte du fonds des changes (CFC), c'est-à-dire le compte où sont détenues les réserves de devises du gouvernement fédéral. L'auteur examine en […]