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When Is It Less Costly for Risky Firms to Borrow? Evidence from the Bank Risk- Taking Channel of Monetary Policy
L’étude des politiques de tarification des prêts suivies par les banques américaines ces vingt dernières années tend à accréditer l’hypothèse voulant que la politique monétaire influe sur la prise de risque des institutions financières. Les auteurs montrent en effet que lorsque les taux d’intérêt à court terme sont bas, les marges que les banques appliquent à leurs prêts aux emprunteurs à risque diminuent par rapport à celles imposées aux autres emprunteurs. -
8 mars 2012
La Banque du Canada laisse inchangé le taux cible du financement à un jour à 1 %
La Banque du Canada a annoncé aujourd’hui qu’elle maintient le taux cible du financement à un jour à 1 %. Le taux officiel d’escompte demeure à 1 1/4 %, et le taux de rémunération des dépôts, à 3/4 %. -
Central Bank Communication or the Media’s Interpretation: What Moves Markets?
L’étude a pour but d’examiner quel type d’information véhiculée dans les communications de la Banque du Canada, ou les commentaires ultérieurs des marchés, a une incidence significative sur la volatilité ou le niveau des rendements sur le marché des taux d’intérêt à court terme. -
A Framework to Assess Vulnerabilities Arising from Household Indebtedness Using Microdata
Le niveau d’endettement croissant des ménages suscite des craintes au sujet de leur vulnérabilité à des chocs économiques défavorables ainsi qu’à l’égard des risques que cette vulnérabilité fait peser sur la stabilité financière. En vue d’évaluer ces risques, l’auteur propose un cadre formel qui permet de simuler à l’aide de microdonnées l’effet de divers chocs économiques sur la distribution du ratio du service de la dette dans le secteur des ménages. -
Macroprudential Rules and Monetary Policy when Financial Frictions Matter
Les auteurs examinent les interactions entre la politique monétaire et la politique macroprudentielle ainsi que la question de savoir si les autorités doivent réagir aux déséquilibres financiers. Pour ce faire, ils construisent un modèle d’équilibre général dynamique où les marchés financiers sont soumis à des frictions et qui englobe des chocs tant financiers que macroéconomiques. -
24 février 2012
Un cadre de politique monétaire toutes saisons
Le gouverneur, Mark Carney, passe en revue les avantages du régime flexible de ciblage de l’inflation du Canada. -
23 février 2012
Quels facteurs expliquent les tendances observées dans l’évolution de la dette des ménages canadiens?
Comme dans bon nombre d’autres pays, l’endettement des ménages a affiché une tendance à la hausse au Canada sur les trente dernières années. Cette évolution a été imputable tant au crédit hypothécaire à l’habitation qu’au crédit à la consommation. À l’aide de microdonnées, les auteurs analysent les principaux facteurs à la base de l’accroissement tendanciel soutenu des crédits aux ménages observé depuis la fin des années 1990. La progression des revenus et la faiblesse des taux d’intérêt ont rendu l’achat d’une maison plus abordable et nourri la hausse importante des taux d’accession à la propriété et du crédit hypothécaire. La croissance du crédit à la consommation a été favorisée en grande partie par le renchérissement des logements (utilisés en garantie de prêts) et par des innovations financières qui facilitent l’accès des ménages à ce type de crédit. -
23 février 2012
Les emprunts et les dépenses des ménages au Canada
Il est important, pour la conduite de la politique monétaire, de savoir quelle proportion des nouveaux emprunts des ménages canadiens a servi à financer la consommation et la rénovation domiciliaire. Les auteurs exploitent un vaste ensemble de données qui renseigne sur l’emploi des crédits octroyés aux ménages. Ils présentent en premier lieu certains faits concernant l’évolution de la dette des ménages canadiens de 1999 à 2010, en soulignant l’importance accrue des crédits garantis par le logement. Ils examinent ensuite la façon dont les ménages ont utilisé les sommes empruntées durant cette période, et ils évaluent le rôle de celles-ci dans le financement de la consommation globale et de la rénovation domiciliaire. Enfin, ils étudient les effets éventuels d’une dépréciation des logements sur la consommation lorsque l’octroi de crédits aux ménages est soutenu par le recours à la valeur nette du logement comme garantie. -
23 février 2012
Les fluctuations à moyen terme des prix des maisons au Canada
L’article s’appuie sur la théorie et des travaux empiriques pour étudier un certain nombre de facteurs qui contribuent à expliquer les variations des prix des maisons au Canada. Peterson et Zheng analysent d’abord brièvement l’évolution de ces prix au moyen de données régionales afin de mettre en lumière les variables qui influent sur les prix dans le long terme. Puis, ils passent au sujet central de leur étude, soit l’incapacité des facteurs de long terme à rendre compte de la totalité des mouvements à moyen terme des prix du logement. S’inspirant de récents travaux réalisés à la Banque du Canada, les auteurs examinent plusieurs déterminants de ces mouvements, dont les taux d’intérêt, les plus-values anticipées et la liquidité du marché du logement. Ils proposent, en conclusion, des pistes de recherche susceptibles d’aider à mieux comprendre la dynamique du prix des maisons.