La Banque du Canada publie la Mise à jour du Rapport sur la politique monétaire
La Banque du Canada publie aujourd'hui la Mise à jour de la livraison de mai du Rapport sur la politique monétaire, dans lequel elle examine les tendances économiques et financières en regard de la stratégie qu'elle poursuit pour la maîtrise de l'inflation au Canada.
Les prévisions de la Banque au sujet de l'inflation et de l'activité économique ne sont pas fondamentalement différentes de celles qu'elle présentait dans le Rapport publié en mai. Après avoir légèrement progressé au premier semestre de 2001, le rythme de l'activité au Canada devrait s'intensifier durant la seconde moitié de l'année et s'accélérer encore en 2002. La Banque prévoit toujours que le taux de croissance de l'économie s'établira dans une fourchette de 2 à 3 % en 2001. Les facteurs qui étayent ces prévisions demeurent notamment les progrès considérables accomplis au chapitre de la correction du niveau des stocks, le redressement des investissements des entreprises, l'assouplissement des conditions monétaires au pays, l'accroissement du revenu disponible des particuliers par suite des baisses d'impôt et la perspective d'une reprise modeste de l'économie américaine.
Depuis janvier, la Banque a réduit le taux cible du financement à un jour de 150 points de base au total. Cette diminution cumulative des taux d'intérêt soutient la croissance économique au pays, devant la faiblesse de la conjoncture à l'extérieur de l'Amérique du Nord et l'incertitude quant à la relance des investissements des entreprises aux États-Unis. Elle est compatible avec le maintien de l'inflation à moyen terme près de 2 %, qui est le taux visé par la Banque.
Le ralentissement de l'économie canadienne, durant la première moitié de 2001, a eu pour effet d'atténuer les pressions s'exerçant sur la capacité de production et l'inflation. Ainsi, l'inflation mesurée par l'indice de référence devrait diminuer pour se situer à environ 2 % au second semestre, puis se maintenir près de ce niveau tout au long de 2002. Compte tenu du recul récent des cours de l'énergie, le taux d'augmentation de l'IPC global devrait descendre aux alentours de 2 % d'ici la fin de 2001.